Éternels T.2 : Lune bleue – Alyson Noël

Résumé

La vie souriait enfin à Ever. Après six siècles d’attente, Damen et elle étaient désormais réunis. Mais un jour celui-ci ne la regarde plus. Pourquoi semble-t-il avoir tout oublié de ce qu’ils étaient? L’arrivée au lycée de Roman, un étrange étudiant que tous semblent apprécier, aurait-elle un lien avec ce cruel changement ? Prête à tout pour sauver son amour, Ever explore son nouveau monde, l’été perpétuel. Elle y découvre le secret de Damen – une sombre histoire qu’il espérait lui cacher. Elle apprend aussi l’existence d’un mystérieux portail qui apparaît au moment de la lune bleue et permet de circuler à travers le temps. Or la lune bleue approche… Ever doit alors faire face à un choix déchirant : revenir dans le passé pour ramener sa famille à la vie, ou rester dans le présent et sauver Damen.

Avis

Débarrassée de sa némésis Drina, Ever peut désormais filer le parfait amour avec Damen dans ce deuxième tome d’Éternels… du moins jusqu’à ce que la situation se gâte à nouveau. Qui est Roman, cet énigmatique jeune homme fraîchement débarqué au lycée ? Et quelles surprises réserve la Lune Bleue qui se profile ?

Après un premier tome laborieux, cliché et inintéressant (un euphémisme pour résumer une histoire affligeante portée par des personnages stupides), je me demandais ce qu’Alyson Noël allait inventer pour rebondir sur… Eh bien, pas grand-chose.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette fois, elle sait nous accrocher d’entrée. Si, si, elle frappe fort, avec un thème prenant et palpitant, par lequel tous les lecteurs se sentiront concernés. Je veux bien sûr parler de la virginité de l’héroïne. La perdra ? La perdra pas ?

Ce suspense nous tient en haleine pendant sensiblement la première moitié du livre. J’étais agrippée aux pages tellement j’avais hâte de savoir. Et j’imagine que vous aussi, mais ne comptez pas sur moi pour vous spoiler un élément aussi CA-PI-TAL du récit !

Ah… Vous préférez que j’évoque le reste de l’intrigue ? Ouiiii ! Évidemment ! Pas de souci ! Comment ? Ah… Pardon. On me souffle dans l’oreillette que si, il y a un souci. Une intrigue, en revanche…

Non, je suis mauvaise langue. Il y a une… un… euh… L’auteur a essayé de faire un truc, en tout cas. Oui, essayé. Oui, elle aurait mieux fait de s’abstenir, mais qui suis-je pour juger un scénario consternant qui repose sur du vent et avance à coups de « Ta gueule, c’est magique » ?

Car outre les hormones en folie mais pas trop de notre chère (enfin, je dis chère, mais même soldée, je n’en voudrais pas) Ever, l’autre élément-clé de ce tome, c’est la perspective qui s’offre à elle de voyager dans le temps.

Et c’est là qu’on m’a perdue. Bon, OK, je l’avoue, je lisais en diagonal, mais comprenez-moi, j’attendais avec impatience de connaître la marque de capotes que les protagonistes allaient utiliser, et ça n’a jamais été dévoilé, aussi ai-je fini par décrocher.

Je n’ai donc absolument pas compris le rapport entre la Lune bleue, le fait de sauver Damen, de retourner dans le passé… Bref, je n’ai rien compris. M’enfin, je n’y ai sans doute pas assez mis du mien, parce qu’Alyson Noël, elle, s’est donné un mal fou pour rendre cette facette de son histoire crédible.

Tenez, par exemple, Ever sait qu’elle risque de tout oublier en revenant en arrière, donc elle a le super bon réflexe de noter des instructions sur un post-it qu’elle glisse dans la poche de son pantalon. Oui, elle perd la mémoire, mais garde ses vêtements plutôt que de retrouver ceux qu’elle portait à l’instant T. C’est-y pas génial et trop pratique ? (Allez, siouplaît, un peu d’enthousiasme, faites au moins semblant d’y croire !)

En plus, je suis mesquine avec Ever. Elle dévoile dans les dernières pages toute l’étendue de son intelligence et de son bon sens. Une étendue qui se mesure en picomètres et qui est par conséquent invisible à l’œil nue, mais c’est toujours mieux que… Ouais, non, j’aurais encore préféré rien.

Et rien, c’est quasiment tout ce qu’on apprendra sur les deux sœurs qui font leur apparition dans l’Été perpétuel (devenu un quartier réaménagé de Paris). Je suppose qu’on en découvrira davantage dans le volume suivant, et vous savez quoi ?

Eh bien, je ne l’ai PAS dans ma PAL, donc je ne vais pas avoir à m’infliger ça ! Hallelujah ! Allez, histoire de finir sur une note un peu positive à l’égard de l’auteur, je vous invite à enterrer cette saga au fin fond d’un désert et à tenter plutôt votre chance avec Les Chasseurs d’âmes. Sans être exceptionnel, c’est moins mauvais.

Note : 1.5 / 5

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