Kilari T.12 – An Nakahara

Résumé

Kilari Tsukishima est une jeune collégienne très gourmande et naïve âgée de 14 ans. Un jour, elle rencontre Seiji qui est un célèbre chanteur appartenant au groupe SHIPS. C’est ainsi qu’elle en tomba follement amoureuse. Mais comment va-t-elle faire pour se rapprocher de lui ? Elle va essayer de devenir une grande artiste par tous les moyens. Et c’est là, le commencement d’une aventure longue et périlleuse. Heureusement qu’elle a son petit chat Na-san pour l’aider dans les différentes épreuves qui l’attendent !

Avis

Quel choc ! Kilari a annoncé en plein direct qu’elle se retirait du monde du spectacle ! Cette décision inattendue bouleverse ses amis et ses fans, mais aussi la jeune fille elle-même, qui n’a fait que céder au chantage de Cloudy, afin de préserver les Ships de ses manigances.

Dans mes premières chroniques, j’avais qualifié ce manga de sous-Glass no Kamen, ou plutôt de Glass no Kamen pour les moins de dix ans. Kilari continue à traverser un peu les mêmes épreuves que Maya Kitajima, avec cette fois sa mise au ban du monde du spectacle.

Après deux tomes relativement intéressants, la mangaka tenait encore une bonne intrigue à exploiter, à savoir comment son héroïne allait se relever et reconquérir sa place d’idole, et…

C’était presque trop beau. An Nakahara l’explique dans un petit encart, elle n’a pas été séduite par l’écriture de l’arc de Cloudy. C’est donc ainsi qu’elle en expédie la conclusion (avec Hayami qui tient sa promesse en dévoilant la vérité à la presse quand rien ne l’y obligeait, surtout pas les scrupules dont il paraissait jusque-là dépourvus, ni même Kilari, puisqu’elle n’honore pas sa part du marché – certes injuste – en s’empressant de relancer sa carrière à peine celle-ci interrompue) et en revient à ses grandes amours : les intrigues déb… déjà-vu.

Et quand je dis « déjà-vu », c’est un euphémisme. On atteint le paroxysme du recyclage avec une insupportable rivale de bas-étage (encore), amoureuse d’Hiroto (encore), qui devient l’objet d’un pari entre Kilari et elle (encore), le tout accompagné d’un (énième) personnage masculin qui se travestit.

J’essaye en général de me montrer un minimum respectueuse du travail d’autrui à défaut de l’apprécier, mais là, sérieusement, j’ai envie d’inviter la mangaka à changer de métier si elle est incapable de produire quelque chose qui n’implique pas de répéter en boucle des intrigues au mieux médiocres, au pire mauvaises.

Dire que je me suis réjouie à la vue du sommaire en découvrant que le scénario principal occupait presque tout le tome, et pas à peine la moitié comme c’était jusqu’ici le cas… Quel comble !

Et pour ce qui est de la petite histoire bonus (car oui, il y en a tout de même une)… Que fait Hiroto avec Seiji enfant ? Il n’était pas censé, à l’époque, être ami avec Travesti 2 / Empêcheur de tourner rond je-ne-sais-plus-combien ? (Oui, je vais numéroter les personnages, désormais, ils sont tellement mémorables qu’ils ne méritent pas que je me fatigue à vérifier leur nom sur Google.)

Oh, et Seiji… Il faut se calmer sur les tendances zoophiles, là, parce que ça commence à devenir limite malsain. M’enfin, si c’était le seul problème de ce manga…

Note : 1.5 / 5

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