Dictatorial Grimoire T.1 – Ayumi Kanô

Résumé

Otogi Grimm, le descendant des frères Grimm, les auteurs des célèbres recueils de contes, découvre un mystérieux ouvrage dans le manoir familial dans lequel il vient d’emménager. Il ne se doute pas qu’en l’ouvrant, les personnages célèbres du recueil de contes vont alors surgir sous forme de magnifiques entités démoniaques. Cendrillon, Blanche-neige, le Petit Chaperon rouge… ils ne sont pas tout à fait comme vous les imaginiez !

Avis

Dans ce premier tome de Dictatorial Grimoire, Grimm fait la découverte d’un livre étrange, d’où s’échappent les personnages des contes écrits par ses ancêtres, et en échange desquels ils ont promis l’âme de leurs descendants, que ces créatures maléfiques sont venues chercher. Grimm ne sera cependant pas tout seul pour les affronter.

On part donc sur un crossover entre Ludwig revolution et Im : Great Priest Imhotep, sans les qualités du premier, mais avec tous les défauts du second. Là où l’auteur de Ludwig revolution réécrit les contes de manière originale, ici ils ne sont qu’un prétexte à « l’intrigue ». Intrigue qui, comme j’en garde le souvenir de Im : Great Priest Imhotep, consiste à se faire attaquer par de viles créatures qui sont vaincues dans la foulée (et dans les deux cas, qu’il s’agisse de démons égyptiens ou de personnages tirés des œuvres des frères Grimm, ça ne fait guère de différence, tant l’ensemble est survolé).

Il en va de même pour les protagonistes. Grimm n’est rien de plus qu’une tête à claques, et Cendrillon, à l’instar de Dorothea dans Ludwig revolution, est le larbin maso qui aime se faire maltraiter par son maître (et faire le ménage). Oh, et il y a une fille, aussi, dont le nom ne m’a pas marquée tellement elle est dispensable. Seul Yûma remonte un peu le niveau en offrant à cette histoire un cliffhanger qui pourrait presque me donner envie de lire la suite.

Car en l’état, ce ne sont que Märchens, affrontements, encore des Märchens, de nouveaux affrontements… Pas de profondeur, pas d’enjeux (la survie de Grimm ? Il est si attachant que je m’en soucie comme d’une guigne !). Rien, en somme, qui vaille le détour, à part un peu cette fin.

Me laisserai-je pour autant tenter par le prochain tome ? Probablement pas. Parce qu’il n’y en a que trois en tout, que je ne m’attends pas à ce que les deux restants soient plus creusés que celui-ci, et que ce genre de scénario n’est de toute façon pas ma tasse de thé.

Note : 2 / 5

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