Résumé
Tout le lycée est désormais au courant que Tsubaki et Kyôta sortent ensemble. Cette nouvelle sème le trouble dans le quotidien de la jeune fille, qui doit faire face aux brimades des filles de sa classe. Alors qu’elle tente de se réconcilier avec Miho en participant au marathon de l’école, Tsubaki se retrouve piégée dans les toilettes par la jalouse Arisa.
Avis
C’est en très fâcheuse posture que se trouve Tsubaki au début de ce troisième tome de Tsubaki Love, mais heureusement, Miho se précipite à son secours. Alors que la situation de l’héroïne semble s’arranger à tous les égards, sa relation avec Kyota se dirige vers un cap qu’elle n’a pas dans l’idée de franchir…
Ouf ! Tsubaki est sauvée, et ce tome, en dépit de mes craintes, ne m’a pas déçue. La jeune fille se montre ferme avec ses harceleuses, et même Kyota subit des foudres méritées, à force de prendre à la légère une situation dont il est responsable, et qui a bien failli tourner au drame.
Il semble avoir retenu la leçon, même s’il continue à se montrer parfois un peu agaçant, et presque toujours aussi forceur. Comme je l’évoquais dans ma chronique du premier tome, c’est un défaut récurrent des protagonistes masculins dans ce genre de manga, mais rarement pointé du doigt comme tel.
Eh bien, cette fois, si. Tsubaki n’hésite pas à se rebeller, et même à appeler sa sœur à l’aide lorsqu’elle se sent acculée par Kyota. Car si lui désire passer à l’acte, elle-même souhaite demeurer vierge jusqu’au mariage, et éprouve plus de répugnance que d’attrait pour l’amour physique.
Malgré des tâtonnements et des longueurs (les bonbons à la menthe…), j’ai aimé voir le couple finir par communiquer à ce sujet, et la mangaka souligner la pression que le sexe peut représenter dans une relation, surtout quand, comme c’est le cas ici, les deux ont des envies diamétralement opposées.
Dommage que Tsubaki ne paraisse pas aussi prompte à se faire respecter par sa mère qu’elle s’efforce de l’être avec autrui. J’ai trouvé cette dernière exagérément sévère à son endroit, là où elle se comporte en revanche avec un laxisme déroutant à l’égard de sa petite sœur, qui est pourtant (et de loin !) la plus indisciplinée des deux.
Et même si Kanan Minami a su me surprendre agréablement avec ces deux derniers tomes, l’arrivée du nouveau personnage à la fin de celui-ci m’a valu quelques grincements de dents. Pitié, on parvient presque à casser les codes du shojo avec des thèmes plus matures et des piques à peine voilées (adressées à ceux lus par Sakura), et voilà qu’on se dirige droit vers le triangle amoureux / beau gosse sorti de nulle part / proche du petit ami actuel bien parti pour mettre son grain de sel entre eux.
Une part de moi est tentée de se fier à la mangaka pour tirer de ce rebondissement éculé quelque chose de pertinent, mais une autre est plus sceptique. Le quatrième tome, dans lequel je ne vais pas tarder à me plonger, se chargera de confirmer ou infirmer mon appréhension…
Note : 3.5 / 5
Les lectures de Cyrlight 
Je suis moi en pleine relecture. Et comme toi je ne peux m’empêcher d’être comment dire parfois agacer par le comportement de Tsubaki vis à vis de sa mère et de celle-ci vis à vis d’elle. Comment peut-on être aussi infect et inflexible avec son aîné et aussi gentille et laxiste avec sa benjamine ? Une préférence ou alors une attente et un espoir de changer de statut social enfin quelque chose qui s’explique culturellement parlant ? Je te souhaite une bonne suite et une belle découverte.
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Merci pour ton commentaire !
J’ai lu le tome 4 qui m’a un peu déçue, je l’ai trouvé beaucoup trop long (ma chronique arrive bientôt), et je devrais commencer le 5 dans la soirée.
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