La Rose et le Démon T.2 – Miwako Sugiyama

Résumé

La journée “spéciale couples” au parc d’attractions est finie. Les menottes de l’amour se sont enfin ouvertes, Kyû-chan est finalement libérée de Hyô. Mais sa mésaventure avec lui dans la grande roue a changé beaucoup de choses. Le pire, c’est que la jeune fille n’est pas au bout de ses peines, elle va rencontrer son véritable chevalier servant : Chihaya, qui va fortement faire battre son cœur… Miwako Sugiyama passe la seconde et plonge son héroïne dans un tourbillon de sentiments.

Avis

Kumi a pris conscience de ses sentiments pour Hyo dans ce deuxième tome de La Rose et le Démon, mais le comportement du jeune homme, habitué à séduire la gent féminine, l’incite à lui dissimuler son amour. En parallèle, elle fait la rencontre de Chihaya, son partenaire manqué du parc d’attraction.

Un tome moins en dents de scie que le premier, et par conséquent encore meilleur. Certains passages vont toujours un peu trop vite, au point d’être parfois assez confus, et on n’échappe pas aux clichés traditionnels des shojos (les personnages pile au bon endroit au bon / mauvais moment, le beau gosse qui se sent obligé de se mettre torse nu, l’héroïne tellement ingénue qu’elle se retrouve toujours dans l’embarras…), mais à côté de ça, il y a du très bon.

Je regrette qu’on ne revienne pas davantage sur le passé de Kumi, on n’entend même plus parler de son deuil et de ses oursons (remplacés par les oursons de manière générale), néanmoins elle connaît un développement intéressant, et j’aime beaucoup sa relation avec Hyo.

Lui aussi évolue énormément. Charmé par Kumi, il est prêt à tout pour lui prouver sa sincérité, au point de laisser tomber son masque de séducteur et de s’appliquer à lui prouver ce qu’il ressent. Le dernier chapitre m’a vraiment fait de la peine pour lui, et j’espère qu’il aura une discussion avec la jeune fille, qui permettra d’éclaircir sa situation familiale déjà vaguement évoquée dans le premier tome.

Les personnages secondaires sont toujours aussi sympathiques. La passion de Kanna pour les ramens est hilarante, et Tatsuki est l’ami que n’importe qui rêverait d’avoir. J’adore l’affection qu’il porte à Kumi, mais aussi ses tentatives souvent infructueuses pour s’attirer les faveurs de sa chère et tendre.

Quant à Chihaya, je me suis surprise à l’apprécier également, malgré le fait que je n’aime pas du tout l’inévitable triangle amoureux vers lequel se dirige le manga. Globalement, le quintuor principal a une très bonne dynamique, à l’exception peut-être de Kanna qui est un peu plus en retrait que les quatre autres.

Même si La Rose et le Démon continue à me rappeler Blue Spring Ride à bien des égards, et ne transcende par conséquent pas par son originalité, je n’ai aucun mal à le savourer pour ce qu’il est, un shojo agréable, souvent drôle et très touchant, avec des personnages attachants. Je croise les doigts pour que la suite continue dans cette voie.

Note : 4 / 5

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