Marsupilami T.22 : Chiquito Paradiso – André Franquin / Batem / Stéphane Colman

Résumé

Félicia, une riche femme d’affaires sans scrupules, projette de raser une grande partie de la jungle pour y développer la culture intensive du colza, du soja et de la canne à sucre. Machiavélique, elle tente d’amadouer les défenseurs de la nature en détournant leur attention sur le nouveau parc zoologique qu’elle entend créer. L’attraction principale en sera le marsupilami.

Avis

Chiquito Paradiso est le vingt-deuxième tome de la bande dessinée Marsupilami. Quand une femme d’affaires sans scrupules décide de raser la forêt amazonienne et de jeter en cage les animaux sauvages pour donner l’illusion de les protéger, le Marsupilami ne va pas la laisser faire. Surtout si sa famille fait partie des pauvres prisonniers…

Je découvrais la BD avec ce tome, et malheureusement, ça n’a pas été un coup de foudre. Le scénario est tellement bateau que les quarante-huit pages m’ont paru interminables, elles défilent sans la moindre surprise jusqu’au point final.

L’humour ne m’a pas séduite non plus. À l’exception des rituels fumeux du sorcier qui m’ont valu quelques sourires, je suis restée imperméable aux jeux de mots douteux et aux personnages aux noms raffinés tels que Tahpété ou Tépamalroulé…

J’ai aussi été perturbée par la logique de communication. Que les dialogues autochtones soient traduits, c’est une nécessité pratique (je trouve même qu’on s’appesantit inutilement sur ce point), mais pourquoi les Marsupilami sont les seuls animaux à ne pas s’exprimer autrement que par onomatopées ?

J’accorde trois étoiles à cette BD parce que je pense qu’elle intéressera davantage un jeune public, qu’elle sensibilisera à l’écologie et surtout à la déforestation et ses conséquences désastreuses sur l’écosystème, mais pour ma part, je n’en garderai pas un bon souvenir. J’ai un autre tome dans ma PAL, je verrai s’il arrive davantage à me convaincre.

Note : 3 / 5