Résumé
UNE SEULE CANDIDATE SERA COURONNÉE Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l’oubli. De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes. Mais un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne. La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu’elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c’est une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux. America n’aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du cœur du Prince Maxon. A quelques jours du terme de la compétition, tandis que l’insurrection fait rage aux portes du Palais, l’heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu’une…
Avis
La Sélection touche à son terme dans ce troisième tome de la saga, où Maxon se prépare à désigner L’Élue. America est bien décidée à être celle-ci, mais la compétition est menacée par les Renégats, de plus en plus virulents.
Après un deuxième tome passé à tourner en rond et à aller et venir entre Maxon et Aspen, la question que je me suis posée, au moment d’entamer L’Élue, c’est « Qu’est-ce que l’auteur va encore inventer pour repousser la happy end qu’on voit teeellement pas se profiler depuis le début entre America et Maxon ? ». Eh bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que des idées, elle n’en manque pas.
D’ailleurs, je dirais même que c’est tout ce que contient ce livre. Des idées. Pas foncièrement mauvaises, mais elles ne dépasseront pas ce stade. Le rebondissement et les révélations autour du père d’America ? Aucun impact. Autour de Kriss ? Encore moins. Des origines d’August ? C’pas qu’on s’en tamponne, mais un peu quand même. D’Aspen ? On oublie dans la foulée. La virée hors du palais ? Inutile. L’adolescente rencontrée pour l’occasion ? Elle disparaît aussi sec. Le secret de Lucy ? Aussi facile à anticiper qu’expédié en un paragraphe et demi dans l’antépénultième chapitre. Ah, et au fait, Celeste est gentille, maintenant. C’est tout.
Et bien sûr, je ne parle pas de la fin, complètement bâclée. La sécurité est inexistante, les gardes incompétents (sérieusement, personne n’avait rien remarqué / anticipé ?), tout se règle hors-champ en trois battements de cils, et les conséquences… Eh bien, elles pourraient être dramatiques, mais pourquoi voir le mal partout quand, bon débarras, ça permet de faire sauter tous les obstacles d’un coup et d’amener le couple tant attendu (ou pas) à vivre heureux jusqu’à la fin des temps.
Quand je dis « ou pas », n’espérez pas une surprise de ce côté-là. C’est juste que je ne peux encadrer ni America ni Maxon, et encore moins leurs incessantes volte-face, leur propension à garder quelqu’un sous le coude au cas où leur histoire ne marcherait pas, et surtout leur manie de créer du drama pour un oui ou pour un non.
Si vous aimez les fanfictions clichées pour midinettes, cette saga est faite pour vous. Si vous aspirez à une histoire avec un minimum de développement et de profondeur, passez votre chemin. Je n’aurais pas poursuivi au-delà du premier tome si je n’en avais pas, une fois n’est pas coutume, trouvé plusieurs à Noz…
Note : 2 / 5
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