The Promised Neverland T.16 : Lost boy – Kaiu Shirai / Posuka Demizu

Résumé

Pour percer le mystère de la « fille au sang maudit », Emma et Ray ont repris le chemin des Sept Murs. Une fois la porte passée, ils se retrouvent prisonniers d’un univers qui ressemble étrangement à Grace Field House mais où règne une inquiétante atmosphère. Perdus dans ce labyrinthe qui se joue des lois de l’espace et du temps, parviendront-ils à trouver la sortie ?

Avis

Dans ce seizième tome de The Promised Neverland, Emma et Ray sont partis à la recherche des Sept Murs, dans un univers où l’espace et le temps n’ont aucun sens, tandis que, dans le monde réel, Don et Gilda se voient confier par Norman la mission de se lancer à la recherche de Sonju et Mujika. Mission qu’ils acceptent, non sans se méfier des véritables intentions de leur vieil ami…

J’ai VRAIMENT été trop indulgente dans ma critique du tome 14. Je pensais avoir accepté ce qu’était devenu The Promised Neverland, mais non, c’est de pire en pire. Enfin non, pas pire que le tome précédent, mais tout aussi médiocre. Et presque tout aussi vide.

Le monde qu’Emma et Ray découvrent derrière l’entrée était pourtant prometteur, et j’aurais adoré les voir aux prises avec des fantômes du passé, notamment Isabella, au lieu de quoi ils enchaînent les salles vides et tournent littéralement en rond pendant trois chapitres. Grace Field, le refuge, le refuge, Grace Field… Et bien sûr, c’est Emma qui trouve la solution, c’est Emma qui touche au but, parce qu’Emma, elle est trop forte, elle est trop intelligente, elle a trop de cœur et d’intuition qui font qu’elle sait toujours ce qu’il faut faire et comment il faut agir.

Du côté de Norman, il n’y a pas grand-chose à dire, si ce n’est que son tempérament de crétin (pour rester polie) s’intensifie de volume en volume. Quant à Gilda et Don… Il n’y a strictement rien qui va à ce niveau. Norman leur confie Hayato comme seule escorte ? Hayato ? Le type dont ILS ont dû sauver la peau alors qu’il était déjà censé leur servir de garde du corps ? Ils n’auraient pas pu imposer quelques-uns de leurs amis, qui ont fait leurs preuves et avec qui ils ont déjà travaillé en équipe ? Violet, par exemple ?

Et surtout… Sérieusement ? Ils retrouvent la piste de Sonju et Mujika en trois jours ? Quand il leur a fallu presque deux ans pour dénicher l’endroit correspondant à la vision d’Emma ? On parle de démons redoutables qui ont survécu cachés pendant des siècles, là ! C’est à se demander comment ils ont pu y arriver. Et quelle taille fait le monde des démons, au juste ? Aller à Cuvitidala leur a demandé presque cinquante jours, mais là, ils débusquent des nomades (des nomades !) en moins de temps qu’il n’en faut pour dire promesse ? Cet univers a la dimension d’un département français quand ça l’arrange, ou c’est comment ?

Et la promesse, parlons-en ! Elle n’est pas un peu légère ? Emma veut repartir avec « tous les enfants »… Et les sœurs ? Et les mamans ? On les laisse se faire bouffer ? Un peu curieux de la part de quelqu’un qui en est au point de refuser l’extermination des démons parce qu’elle est trop gentille pour ça. Et surtout, vu leur niveau de technologie, ils ne risquent pas de se constituer un nouveau cheptel à partir des fragments d’ADN qu’ils auront réussi à conserver ?

Oh, et la cérémonie de Tifari, puisqu’elle est apparemment annuelle, qui a été livré à la place de Ray / Norman / Emma ? Parce qu’à en croire les premiers tomes, seule Isabella était en mesure de fournir une marchandise décente, marchandise qui s’est carapatée / n’a finalement pas été livrée. Pour dire que ce sont les termes de la promesse conclue avec… seigneur Truc, là, c’aurait été bien d’en voir les conséquences.

Les seuls points positifs que j’ai à concéder à ce tome, ce sont ses flashbacks. J’aurais préféré voir un Julius Ratri plus charismatique, mais j’ai apprécié de découvrir l’origine de la lignée des orphelins de Grace Field. Quant à Ayshe, c’est un personnage intéressant, et son histoire, touchante, dévoile encore une nouvelle facette des démons. (Quand je dis que je les préfère aux humains !)

Pour le reste, non, désolée, je ne peux pas fermer les yeux sur l’absence de logique, de rigueur et de consistance du scénario. Le mangaka ne manque pourtant pas d’imagination, car l’univers qu’il a créé n’est pas inintéressant, mais à quoi bon, si c’est pour le ruiner à coup de poudre de scénarium, de heureux hasards et de c’est comme ça et pis c’est tout ?

Il reste quatre tomes, et j’ai le désagréable pressentiment de ne pas être au bout de mes peines…

Note : 2.5 / 5

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