The Promised Neverland T.17 : La bataille de la Capitale – Kaiu Shirai / Posuka Demizu

Résumé

Alors qu’approche la cérémonie de Tifari, toutes les forces armées et les protagonistes, hommes comme démons, convergent vers la capitale. Parmi eux, Norman, épaulé de Geelan et de ses démons, lance leur raid punitif dans le but d’éliminer la reine et les membres des cinq familles régentes. Emma, Ray, Don et Gilda sont fermement résolue à l’en empêcher, mais il ne leur reste que très peu de temps… arriveront-t-ils avant qu’il ne soit trop tard ?!

Avis

Emma est de retour dans le monde réel dans ce dix-septième tome de The Promised Neverland. Elle retrouve Ray, qui a entre-temps compris que Norman n’avait aucune intention de tenir sa parole. Forts de la même conclusion, Don et Gilda, escortés par Sonju et Mujika, convergent eux aussi vers la Capitale.

Il y a un léger mieux. Ce tome se concentre essentiellement sur l’action, bienvenue après une longue période assez calme (pour ne pas dire plate). Au moins, les affrontements ne laissent guère la place aux gros défauts et aux incohérences rédhibitoires. Il y en a tout de même une que j’ai relevée, et qui fait suite à une remarque émise dans ma précédente chronique.

On apprend que la reine Levagralima a détourné Norman de sa destinée initiale pour le dévorer elle-même. Oui, et ? Pourquoi elle ne l’a pas fait ? Pourquoi il n’a pas été transféré de Grace Field à son assiette ? Pourquoi l’avoir mené à Lambda, où sa santé en a visiblement pâti et où il a trouvé le moyen de mettre son royaume à feu et à sang ? Et d’où Norman est-il le meilleur humain jamais produit par les fermes ? Quid de Ray qui est aussi intelligent ET en meilleur condition physique ?

Et je maintiens donc ma question… Qu’est-ce qui a été livré à seigneur Truc pour la Tifari, du coup ? On nous bassine avec la promesse et surtout l’importance de respecter ses conditions depuis je ne sais combien de chapitres, et la reine les enfreint tranquillou ? Ou sa punition, c’est justement la rébellion orchestrée par Norman ? Je veux bien le croire, mais ce serait beaucoup présumer d’un manga qui prête de moins en moins de soin à la logique de son scénario.

Et à ses personnages. En fait, je dirais que l’auteur est doué pour écrire des personnages ultra-charismatiques, mais sur le court terme uniquement. L’histoire de Geelan est très intéressante, comme celle d’Ayshe, et le personnage irradie de charisme, à l’instar de Bayon et Leuvis avant lui. Et à côté, on a une Emma toujours aussi gourde-bisounours, son chien-chien Ray, et un Norman de plus en plus tête à claque.

Et ce qui est sous-entendu le concernant dans ce tome ne suffit pas, pour moi, à justifier le fait qu’il crache aussi obstinément et effrontément sur les volontés de celle pour qui il aurait décroché la lune deux ans plus tôt. Surtout que les autres parlent de sa précipitation, mais où il donne l’air de se précipiter ? La Tifari apparaît comme le moment opportun pour lancer l’attaque, et le délai pour retourner à Grace Field sauver Phil (s’il est toujours en vie) et les autres touche à sa fin.

M’enfin, comme dit plus haut, la logique et le bon sens pourtant si chers à Norman n’ont plus spécialement leur place dans The Promised Neverland… Il n’empêche que c’est un tome moins désagréable que ses deux prédécesseurs, grâce à un meilleur rythme et à un excellent Geelan. (Comment je pourrais ne pas vouloir voir les gosses se faire bouffer, avec des démons pareils ?!)

Note : 3.5 / 5

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