The Promised Neverland T.15 : L’entrée – Kaiu Shirai / Posuka Demizu

Résumé

Le plan consistant à exterminer tous les démons pour libérer les humains est en marche. Et pour le mettre à exécution, le nouveau “William Minerva” est prêt à nouer les alliances les plus terribles ! Au fond d’elle, Emma doute de cette solution sanglante qui va à l’encontre de ses principes. Parviendra-t-elle à convaincre celui qui est devenu le « Boss » d’opter pour une solution pacifique ?

Avis

Norman met son plan d’extermination des démons en marche dans ce quinzième tome de The Promised Neverland, mais Emma, soutenue par Ray, lui fait part de sa désapprobation. Elle est déterminée à atteindre les Sept Murs et à conclure une nouvelle promesse, afin de protéger tant les démons que les humains.

Je me suis peut-être montrée un peu indulgente dans ma critique du tome précédent… Bon sang que celui-ci était mauvais ! Pas seulement décevant parce que j’espérais autre chose, mais vraiment mauvais. Dans la catégorie discours bisounours d’Emma, j’ai été servie.

On pourrait résumer ces deux cents pages par « Je ne veux pas exterminer les démons ! / Moi si. / Je vais trouver une alternative ! / Je veux les exterminer quand même. / Je ne te laisserai pas faire ! / Il n’empêche que je le ferai. »

Et Norman qui accuse Emma ET Ray d’être trop tendres… C’est un peu le démon qui se moque du steak dans son assiette, là. Aux dernières nouvelles, Ray était prêt à sacrifier tous les gosses de Grace Field pour sauver la peau de ses meilleurs amis, quand Norman refusait d’accepter cette idée qu’il reconnaissait pourtant comme étant la plus sensée pour les beaux yeux d’Emma.

Je ne m’attarderai pas sur Ray dont l’utilité consiste désormais à faire le pied de grue derrière Emma en acquiesçant à chacune de ses paroles, mais au moins, on a pu suivre son évolution, son radoucissement est plus ou moins justifié, là où Norman a viré dictateur sanguinaire parce que… Parce que.

Non, parce que bon, autant ceux qui ont été torturés à Lambda, on peut comprendre leur haine (elle est même beaucoup plus cohérente que le tempérament rose bonbon atrocement sucré d’Emma), mais on ne peut pas dire que Norman ait été le plus mal loti. Et surtout, comment a-t-il pu changer au point de ne plus avoir que faire des états d’âme de celle dont il était amoureux ?

Voilà pour le contenu de ce tome. Norman est un crétin, Ray est une plante verte, et Emma le sempiternel Bisounours de la bande. Oh, et on en apprend un peu plus sur Mujika. Mujika qui, si mes souvenirs sont bons, n’a pas exclu la possibilité de dénoncer les évadés de Grace Field avant de leur venir en aide. Mujika qui est pourtant traquée et qui doit se cacher pour sa propre survie… Et bien sûr, je ne reparlerai pas du merveilleux hasard qui a amené la route des enfants à croiser celle d’une personne vraisemblablement aussi unique et insaisissable qu’elle dans les 24h qui ont suivi leur évasion de la ferme.

Il faut attendre les dernières pages pour cesser de tourner en rond avec les mêmes discours et les mêmes sujets pour enfin voir Emma et son fidèle toutou Ray partir à la rencontre du démon au nom inécrivable. Ce qu’ils découvrent de l’autre côté de « l’entrée » est assez intrigant, donc j’espère que le prochain tome sera meilleur que celui-ci. J’aurais bien dit difficile de faire pire, mais je lui accorde la moyenne, au cas où j’aurais besoin d’une marge…

Note : 2.5 / 5

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