La Sélection T.2 : L’Élite – Kiera Cass

Résumé

ELLES ETAIENT 35 CANDIDATES. ELLES NE SONT PLUS QUE 6. Trois cents ans ont passé et les Etats-Unis ont sombré dans l’oubli. De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes. Mais un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne. La Sélection de trente-cinq candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Elite restante n’est plus composé que de six prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illéa, alors que deux factions rebelles veulent faire tomber la monarchie. Pour América Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l’amour qu’elle éprouve pour Aspen, garde royal qu’elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales… Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, América navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie… TOUT JEU COMPORTE DES REGLES, ET LES REGLES SONT FAITRE POUR ETRE TRANSGRESSEES.

Avis

America a intégré L’Élite dans ce second tome de La Sélection, le groupe des six filles encore en lice pour prétendre à un mariage avec le prince Maxon et au titre de princesse d’Illeá. Son cœur oscille cependant plus que jamais entre le charmant futur souverain et Aspen, son amour de toujours.

Un tome que je qualifierai d’inutile. On peut lui concéder d’avoir essayé d’approfondir le contexte géopolitique de l’univers, mais cette tentative reste très superficielle. Oh, bon sang ! Illeá est une dictature ? Je tombe des nues ! Moi qui pensais que c’était une monarchie très saine, avec son système de castes à la Hunger Games, où les plus mal lotis crèvent de faim.

Du côté de la Sélection, nous avons le droit à une magnifique reprise de Claude François par America Singer, qui s’en va et qui revient, mais en fait non, elle veut rester, mais elle n’a pas sa place ici, mais elle s’accroche quand même à Maxon, mais il lui tape sur les nerfs, c’est pour ça qu’elle préfère Aspen, mais en fait non plus, parce qu’il lui tape sur les nerfs aussi, alors il vaut mieux qu’elle parte, mais si elle part, elle ne pourra pas changer les choses, sauf qu’elle n’est pas sûre de pouvoir les changer de toute façon, donc il vaudrait mieux qu’elle claque la porte et tant pis…

Prétendre qu’America est une girouette serait un euphémisme, parce que même une girouette ne tourne pas autant en rond. Sérieusement, qu’est-ce que Maxon lui trouve ? Elle est irrespectueuse, insupportable… Ah mais oui, c’est l’héroïne rebeeeeelle, la brave fille qui se bat contre l’injustice, l’autorité et qui ose même défier le roi en personne. Vu sous cet angle, comment ne pas lui pardonner le fait qu’elle change de bras dans lesquels se jeter chaque fois que l’un de ses deux soupirants à le malheur de cligner un peu trop fort des yeux ? Ou qu’elle aille sans la moindre hésitation raconter à son père un énorme secret royal dans les jours qui suivent sa promesse de ne jamais en parler à quiconque ?

Le premier tome, malgré ses défauts, son intrigue et ses personnages creux, et son univers sous-exploité, introduisait au moins un concept (peu original, mais un concept quand même). L’Élite ne sert à rien. Du tout. Qui, honnêtement, a pensé une seule seconde qu’America pourrait être éjectée avant la fin de la Sélection ?

Je n’ai pas encore lu le tome 3, je le ferai parce qu’il est dans ma PAL, mais je suis convaincue qu’il n’y avait pas besoin de diviser ce pensum en deux romans distincts. Un seul aurait pu suffire à conclure La Sélection, surtout si c’est pour voir America opérer encore des volte-face pendant deux cents pages et se décider à la toute fin.

Note : 1.5 / 5

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