Résumé
1878, Nagasaki. Miyo, la jeune orpheline aux dons de voyance récemment embauchée dans une boutique de produits d’importation, continue d’en apprendre davantage sur les gens qui l’entourent : son oncle renfrogné, son étrange employeur Momotoshi et les liens qui l’unissent à Kei Oura, l’ancienne plus grande exportatrice de thé de Nagasaki. Mais elle n’est pas encore au bout de ses surprises. Momotoshi a en effet de grands projets tirant parti de la vague de japonisme qui déferle sur l’Europe…
Avis
Dans ce second tome de La Lanterne de Nyx, Momo décide de profiter de la vague de japonisme qui déferle sur l’Occident pour monter une nouvelle affaire. Il sollicite l’expérimentée Kei Oura pour l’assister dans cette entreprise, tandis que Miyo s’efforce de trouver sa place tant à la boutique qu’au sein de sa propre famille.
J’aime toujours autant ce manga ! Après un premier tome introductif, de nouveaux personnages se retrouvent au centre de l’intrigue. Kei Oura prend de l’importance, et Victor, un commerçant français ami de Momo, fait son apparition.
On en apprend également davantage sur les protagonistes, notamment sur le passé de Tama et de Momo, mais aussi sur l’oncle renfrogné de Miyo, que celle-ci s’efforce de cerner grâce aux conseils de Ganji.
Les révélations et les rebondissements, pourtant nombreux, ne s’enchaînent pas trop vite, malgré quoi il n’y a pas de temps morts, juste ce qu’il faut pour permettre de les assimiler. À côté de cela, le manga conserve sa dimension pédagogique, en se concentrant cette fois-ci sur le Japon de l’ère Meiji et les lois en vigueur à l’époque.
C’est vraiment intéressant à lire, mais aussi très touchant. Je suis passée du rire à la tristesse en l’espace de quelques chapitres. Miyo est attachante, elle m’inspire beaucoup d’empathie et de compassion, et je me demande comment vont évoluer ses différentes relations.
Cette histoire est décidément un réel plaisir à découvrir. Je la recommande !
Note : 4 / 5
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