Les Carnets de l’Apothicaire T.3 – Hyuga Natsu / Ikki Nanao / Kurage Neko

Résumé

Intrigues et poisons au cœur du palais impérial ! Après avoir réussi à sauver Lifa, Mao Mao est conviée à la réception d’hiver, un grand banquet qui réunit les personnalités les plus importantes de la cour intérieure. La jeune apothicaire ne s’y rend pas seulement en tant que dame de compagnie, mais aussi comme goûteuse de Gyokuyo… C’est donc devant une assemblée médusée que Mao Mao déguste une soupe empoisonnée… qui n’était pas destinée à sa maîtresse ! En effet, c’est la cadette des quatre concubines, Lishu, qui semblait visée. Quelle vérité se cache derrière cette étrange manigance ?

Avis

Dans ce troisième tome des Carnets de l’apothicaire, Mao Mao s’efforce de déterminer ce qui s’est passé lors de la réception de printemps. Forte des épingles à cheveux qui lui ont été offertes, elle profite de cette opportunité pour quitter la cour intérieure et rendre visite à ses proches.

Après un deuxième tome en nette progression par rapport au premier… Eh bien, malheureusement, je trouve que celui-ci retombe dans les travers initiaux que je reprochais à ce manga.

On reprend sur l’intrigue qui semblait pointer le bout de son nez, celle de la tentative d’empoisonnement d’une courtisane, mais on passe tout de suite à autre chose, avec encore de nouveaux personnages, et même un changement radical de décor, puisque Mao Mao regagne le Quartier des Plaisirs.

Pourquoi ? Eh bien… Bonne question. Je ne suis pas certaine d’avoir compris la pertinence de cette visite, qui ne débouche que sur une nouvelle affaire à résoudre pour Mao Mao, cette fois-ci sous la tutelle de son mentor et père.

En fait, c’est ça, ce manga. Des enquêtes à la Détective Conan, version poison et époque impériale. Je suppose que c’est très bon si c’est ce à quoi l’on s’attend / aspire, mais pour ma part, je me figurais une vraie histoire, avec un vrai fil conducteur, et par conséquent, je reste déçue.

Même les personnages ne me donnent pas spécialement envie de poursuivre cette lecture. Je ne les déteste pas, mais je n’arrive pas à m’attacher à eux. Jinshi est l’archétype du séducteur sans scrupules qui s’attache malgré lui à la seule fille à avoir l’audace de lui résister, et Mao Mao ne me fait ni chaud ni froid. Il n’y a que Lifa et Gyokuyo que j’apprécie vraiment.

J’ai tout de même bien ri lors du quiproquo entre Jinshi et Mao Mao, et il y a quelques autres bons passages, mais ce manga ne correspond tout simplement pas à mes espérances. Par conséquent, je ne pense pas le continuer, du moins dans l’immédiat, car je n’exclus pas non plus de le reprendre si je venais à trouver les tomes suivants d’occasion.

Note : 3.5 / 5

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