Le livre perdu de Léonard de Vinci – Francesco Fioretti

Résumé

Milan, 1496. Léonard de Vinci attend avec impatience de rencontrer le frère Luca Pacioli, célèbre mathématicien dont il espère apprendre beaucoup. Pour Léonard, qui s’intéresse depuis toujours à toutes les formes du savoir, les mathématiques, dont l’étude ne lui a pas été possible, représentent la science souveraine. Mais suite à l’assassinat d’un moine et au vol d’anciens textes byzantins qui sont d’un intérêt inestimable pour les mathématiques, les deux hommes voient leurs projets perturbés. De Milan à Venise, de Florence à Urbino, à travers une Italie où s’achève l’époque pacifique de Laurent de Médicis et des Sforza, ils se lancent sur les traces de l’assassin et des textes volés.

Avis

Le livre perdu de Léonard de Vinci met en scène le célèbre ingénieur et peintre italien. Le récit commence à la cour de Ludovic Sforza, le More, où Léonard fait la rencontre du mathématicien Luca Pacioli, une rencontre perturbée par l’assassinat d’un faux frère et le vol de précieux livres anciens.

Je ressors mitigée de cette lecture. J’en ai adoré certains aspects, tandis que d’autres m’ont ennuyée ferme. Les descriptions, notamment. Il y en a beaucoup. Vraiment beaucoup. Des lieux, des peintures, des dessins, des inventions, des livres…

Idem pour les mathématiques. Autant j’ai été fascinée dans un premier temps par l’hymne que le roman adresse à cette science, autant je me suis vite lassée. Le thème est plus poussé et mieux exploité que dans Le Théorème des Katherine (j’ai d’ailleurs été dépassée par les théorèmes complexes mis en pratique par Luca et Léonard), néanmoins il tourne en boucle autour des mêmes sujets. Les eicosiexaèdres, les racines, les carrés magiques… À un moment, j’avais envie de crier stop.

À l’inverse, j’aurais aimé que l’auteur s’attarde davantage sur l’aspect historique, même s’il est déjà très bon en soi. Quelqu’un ne connaissant pas ou peu cette période risque de se perdre dans les nombreux noms évoqués, mais pour ma part, j’étais comme un poisson dans l’eau, et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé les Borgia, les Sforza, les Médicis, Machiavel…

Quant à l’intrigue, elle est très secondaire. Il y a bien une sorte d’enquête, mais elle progresse (trop) lentement, et toute sa dimension « platonicienne », je dirais, m’a échappé. Ce n’est pas un sujet que je maîtrise, et par conséquent, j’ai parfois eu du mal à suivre.

C’est ce que je conclurai sur ce livre. Je pense qu’il comblera ses lecteurs si et seulement si ils en maîtrisent les thèmes. Moi, j’ai vraiment adoré l’aspect historique, ainsi que l’aspect mathématique à certains égards, mais dès que la méconnaissance me rattrapait, ma lecture devenait tout de suite moins agréable. C’est une œuvre plus pointue que divertissante, qui à mon avis ne conviendra pas à tout le monde.

Note : 3 / 5

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