Exo T.1 – Fonda Lee

Résumé

La terre ne nous appartient plus… Il y a un siècle, après une guerre meurtrière, la Terre a été colonisée par une civilisation extraterrestre : les Zhrees. Même si la paix a finalement été instaurée entre les deux peuples, les Zhrees dominent à présent la planète. Donovan, 17 ans, est chargé de faire régner l’ordre. À l’âge de 5 ans, il a été sélectionné pour être un Exo, un soldat d’élite des Zhrees. Il est aussi le fils du chef du gouvernement qui collabore avec les extraterrestres. Tout ceci destine le jeune homme à un brillant avenir. Jusqu’au jour où une intervention tourne mal et que Donovan est enlevé par Sapience, un groupe de résistants qui luttent pour l’indépendance de l’espèce humaine…

Avis

Dans ce premier tome d’Exo, la Terre est aux mains d’une civilisation extraterrestre avancée, les zhrees. Au terme d’une guerre meurtrière, la paix est revenue entre les espèces, et les zhrees dominent désormais pacifiquement la planète, allant jusqu’à partager leur technologie avec les humains. Donovan est en effet un « endurci », il possède un exo qui lui offre force, protection, endurance et longévité. Il fait également partie des forces de protection, alliées aux zhrees, qui doivent faire face aux attaques répétées d’une bande d’insurgés, Sapience.

Il m’a fallu du temps pour accrocher à cette histoire, et pour me familiariser avec l’univers. Un petit lexique aurait été le bienvenu, afin d’assimiler plus facilement les termes spécifiques utilisés par l’auteur. De plus, j’ai trouvé que les éléments tardaient à se mettre en place. La première partie se concentre trop sur Sapience, et sur les retrouvailles de Donovan avec sa mère, or c’est là où ce roman a coincé pour moi.

D’habitude, dans ce genre de récit, les rebelles sont souvent présentés comme les héros. Ici, je ne sais pas si c’est volontaire ou pas de la part de l’auteur (et j’aurais tendance à croire que non, parce qu’il n’y aurait dans ce cas pas eu autant besoin de s’appesantir sur Sapience), mais à aucun moment je ne me suis rangée du côté des insurgés.

Même quand les personnages essayaient d’avancer des arguments destinés à au moins souligner qu’il y avait des torts et des raisons dans chaque camp, j’ai toujours penché en faveur des zhrees. Certes, ils ont fait beaucoup de mal à l’humanité au moment d’envahir la Terre, mais plus ou moins par accident, ce qui est d’ailleurs expliqué, là où les humains ont fait (et continuent à faire) bien pire.

À cause de cela, je n’ai pas réussi à apprécier Donovan. Il est soudain prêt à remettre en question le système qu’il a toujours servi, mais aurait-il agi de la même manière si ce n’était pas sa mère et une jolie jeune fille qui l’avaient incité à le faire ?

Parlons d’ailleurs de ladite jolie jeune fille, Anya. La romance entre Donovan et elle sort de nulle part et ne sert à rien, si ce n’est à ébranler les convictions de ce dernier. Peut-être est-ce à cause de mon parti pris, mais je n’ai accroché à aucun des personnages liés à Sapience.

À l’inverse, j’ai beaucoup plus aimé Dominick, sa froideur, son intransigeance, sa détermination, mais aussi les rares moments où il laissait entrevoir son visage de père derrière cette façade dure et implacable ; les zhrees ; la commandante Tate ; et surtout Jet, le meilleur ami de Donovan.

De même, j’ai davantage apprécié la dernière partie du livre. À mesure que la véritable menace se dévoile, il est moins question de savoir qui est l’ennemi entre l’occupant et Sapience que de comment se préparer à l’affronter.

J’espère que la suite se concentrera davantage là-dessus, et sur les zhrees, plutôt que sur une pseudo-romance qui n’apporte rien à l’intrigue, hormis une motivation (plutôt légère) aux actes de Donovan.

Note : 3.5 / 5

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