Résumé
La société des hommes n’est pas celle que l’on croit. Sans le savoir, elle abrite une population de vampires qui côtoient les humains tout en dissimulant leur vraie nature. C’est ainsi que Tsukasa, étudiante à la vie tranquille, va en faire l’âpre découverte. Sauvée de justesse par un homme nommé Anzai, elle comprend que ce dernier n’est autre qu’un membre d’une brigade spéciale, chargée de neutraliser les vampires ayant franchi l’interdit : boire du sang humain. Au contact de la moindre goutte, ces créatures deviennent des monstres incontrôlables, animées par une rage folle… que le jeune Anzai, être hybride, a de plus en plus de mal à maîtriser. Une irrésistible attirance naît entre Tsukasa et Anzai, dont la soif de sang ne cesse de s’accroître en sa présence… Vampire et humain, prédateur et proie…
Avis
Tsukasa et Anzai sont tous deux hospitalisés dans ce huitième tome de Devil’s Line, qui fait suite à l’assaut mené par l’équipe F dans le quartier général du CCC. Le piège de Kikuhara a fonctionné, et les policiers doivent en affronter les conséquences tandis que, de son côté, Anzai prend une décision vis-à-vis de Tsukasa.
Une fois n’est pas coutume, j’ai adoré ce tome, mais il y a tout de même quelques éléments sur lesquels je suis partagée, et c’est par eux que je vais débuter cette chronique. Certains personnages (importants, de surcroît) sont totalement négligés / oubliés, et l’ellipse de plusieurs semaines renforce les interrogations à leur sujet. Que sont devenus 07 et 09 ? Même le sort de 11 n’est pas clair. Et surtout… Où est passé Hans ? Pourquoi n’est-il pas retourné vers Tsukasa, comme au début du manga ? Quant à Jill, elle est toujours aussi inutile, et même l’ébauche de sa cohabitation avec Sawazaki est jetée aux orties.
Ce manque de développement est le gros point noir de ce tome qui, autrement, aurait pu être vraiment excellent. Car, à plus ou moins tous les autres égards, il l’est. La blessure d’Anzai lui permet de faire remonter à la surface les souvenirs qui le lient à Kikuhara, on en apprend aussi davantage sur le passé de ce dernier… En somme, beaucoup de révélations sont faites.
L’émotion est aussi au rendez-vous, j’ai beaucoup aimé la façon dont les membres de l’équipe F entourent Anzai et Tsukasa, surtout Ishimaru qui, s’il semblait jusqu’à présent froid et détaché, dévoile un côté humain et attachant (enfin, encore plus attachant… N’en jetez plus, je suis en train de tomber complètement amoureuse de ce personnage !)
Bref, malgré les défauts susmentionnés, ce tome est très bon, et l’intrigue toujours aussi passionnante. Je suis heureuse d’avoir (enfin) l’occasion voir Tsukasa évoluer dans l’univers qui lui correspond, et non plus dans celui d’Anzai et de l’équipe F, et j’ai hâte de découvrir ce qui va découler de la rencontre qu’elle a fait dans le cadre d’une conférence.
J’attends avec impatience de me plonger dans la suite, même si mon cœur se serre un peu à la pensée que ce manga touche progressivement à son terme. Le mot de la fin ? Je ne suis pas d’accord avec Tsukasa, je préférais l’ancienne coupe d’Anzai !
Note : 4.5 / 5
Coup de ♥
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