L’ombre de l’autre femme – Dorothy Koomson

Résumé

Libby découvre que son mari voue une passion à son ex-femme, morte dans de mystérieuses circonstances : pour elle, c’est le début d’une terrible descente aux enfers… Quand Libby rencontre Jack, elle croit vivre le plus grand bonheur de sa vie. Elle l’épouse quatre mois plus tard. Mais à peine a-t-elle emménagé dans la grande demeure de son mari que son rêve tourne au cauchemar. Jack est obsédé par son ex-femme décédée, Eve. Et son comportement est de plus en plus étrange. C’est alors que Libby découvre qu’Eve a peut-être été assassinée. Elle décide de tout faire pour savoir ce qui lui est arrivé. Et si Libby était elle aussi en danger ?

Avis

L’ombre de l’autre femme plane sur Libby dans ce thriller psychologique. Cette autre femme, c’est la défunte épouse de son mari, Jack, qui est décédée dans des circonstances non éclaircies à ce jour. Quand Libby manque à son tour de perdre la vie dans un accident de voiture, la police soupçonne Jack de chercher à la supprimer comme on le soupçonne d’avoir supprimé Eve, mais c’est un secret encore plus sombre que Libby va déterrer en enquêtant sur ce drame…

Ce roman ne restera pas gravé dans ma mémoire. Le sujet était intéressant, et la découverte des journaux d’Eve prenante, mais dans l’ensemble, j’ai trouvé que l’histoire traînait beaucoup en longueur pour pas grand-chose. Et quand je dis pas grand-chose, c’est littéralement pas grand-chose, c’est-à-dire un dénouement expédié en quelques pages.

Dénouement que l’on voit se profiler au fur et à mesure, pourtant il a réussi à me décevoir au-delà de son caractère attendu. C’est… trop simple. Tout rentre dans l’ordre beaucoup trop facilement, à la vue de ce qui s’est produit avant. L’inspecteur, par exemple, n’apparaît que pour semer le doute sur Jack, et ne sert finalement à rien dans l’intrigue.

Les personnages ne sont quant à eux pas spécialement attachants. Eve un peu plus que les autres, grâce à ses journaux, mais elle m’a agacée à passer son temps à rappeler combien elle aime sa mère malgré tout, en dépit de ce que celle-ci a fait et alors même qu’elle annonce d’entrée qu’elle ne la considère plus comme sa « maman ». Je n’ai pas réussi à comprendre comment elle pouvait se montrer par la suite aussi indulgente, une indulgence qui ne « se justifie » que lorsque la vérité à ce sujet éclate (et ce bien qu’Eve n’en ait eu aucune idée auparavant).

L’ombre de l’autre femme n’est pas un mauvais roman, mais un roman dispensable selon moi.

Note : 3 / 5

Laisser un commentaire

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer