La Plantation – Leila Meacham

Résumé

Caroline du Sud, 1835. Privé de son héritage, Silas Toliver veut partir avec sa bien-aimée Lettie vers un nouveau territoire portant le nom de Texas pour y établir sa plantation. Sans argent, il ne peut réaliser son rêve. Fille d’un riche propriétaire terrien, Jessica Wyndham a caché un esclave fugitif. Pour laver l’honneur de sa famille, son père propose un marché à Silas : il financera son expédition vers l’Ouest s’il accepte d’épouser Jessica, et de partir avec elle. Amour, mariages, amitié, trahison, tragédie et triomphe, tous les ingrédients qui ont fait le succès des Roses de Somerset sont là, avec en toile de fond l’esclavage et son abolition, la découverte de l’Ouest, la guerre de Sécession. Avec ce magnifique roman, Leila Meacham remet au goût du jour les grandes sagas historiques pour le plus grand plaisir de ses lectrices du monde entier.

Avis

Dans La Plantation, préquelle du roman Les Roses de Somerset, nous découvrons la première génération de Toliver, Warwick et Dumont à s’être établie au Texas. Après avoir abandonné sa fiancée pour accepter d’épouser Jessica Wyndham et ainsi obtenir l’argent nécessaire à ses projets, Silas Toliver donne naissance à la plantation de Somerset… mais à quel prix ?

J’ai préféré ce livre aux Roses de Somerset. Les personnages sont beaucoup plus cohérents, ce qui permet de mieux saisir leurs motivations. Je vous conseille néanmoins de commencer par la lecture de La Plantation. Je n’avais pas du tout aimé la conclusion de sa suite, et elle m’a gâchée mon plaisir, voire agacée à plusieurs reprises.

La Plantation souffre néanmoins de ses propres défauts. Après un début que j’ai trouvé terriblement long (je me languissais que tout ce petit monde parte enfin pour le Texas), la suite est beaucoup trop rapide. Les évènements s’enchaînent très vite, quand ils ne sont pas survolés. Pour cette raison, la mort de certains personnages, au lieu de me toucher, m’a quasiment laissée indifférente.

J’ai aussi regretté que les roses, qui occupent une place majeure dans la suite, ne soient pas plus présentes, alors que la tradition de demander pardon et de pardonner avec des fleurs est censée naître à cette période.

En revanche, j’ai apprécié l’aspect historique de l’œuvre, notamment avec le Chemin de Fer clandestin, même si j’aurais aimé que la guerre de Sécession soit plus développée. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de la découvrir du « point de vue » du Texas, et j’aurais souhaité que l’auteur s’y attarde davantage.

Ce roman est donc plutôt bon et comporte des éléments intéressants, mais je regrette qu’une partie de l’histoire semble se dérouler en accéléré. On sent venir les romances, les décès, les rebondissements à l’avance, et l’ensemble n’éveille pas vraiment d’émotions. En somme, une lecture simple, assez agréable, mais loin d’être transcendante.

Note : 3.5 / 5

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