Cat Street T.8 – Yoko Kamio

Résumé

Après leurs retrouvailles imprévues, Keito et Kôichi commencent à sortir ensemble. Ils coulent des jours heureux malgré leur difficulté à concilier leur vie privée et leur vie professionnelle bien remplie… jusqu’à ce que Yui, une ancienne camarade de classe de Keito, refasse surface. Sous des dehors amicaux, elle semble poursuivre un but bien moins avouable… Et outre le dénouement de l’histoire, le récit d’une histoire d’amour de Momiji en bonus !

Avis

Cat Street se conclut dans ce huitième et dernier tome. Yui, qui se prétend une ancienne camarade de classe de Keito, dévoile son véritable visage et agresse la jeune fille. Les autres font quant à eux leur deuil de l’école El Liston, sur le point d’être démolie.

Pas de grosses surprises dans cet ultime volume. Il se termine comme il doit se terminer, ce qui, malgré le manque de suspens, n’est pas un mal, puisque je ne vois pas comment l’histoire aurait pu finir autrement. Cette conclusion est parfaitement logique après tout ce qu’a traversé le quatuor composé de Keito, Rei, Kôichi et Momiji.

La première partie m’a néanmoins semblé de trop. Je ne comprends pas vraiment ce qui a motivé « Yui » et son ami à agir ainsi, à s’en prendre à une innocente plutôt qu’à des personnes qu’ils auraient pu juger responsables de leur sort. Le désespoir, sans doute, mais cela m’a paru déplacé et démesuré. Il n’y avait pas besoin d’un tel acte pour traduire la souffrance des deux nouveaux et amener la fin de l’œuvre.

En fait, j’ai relevé, comme dans le tome précédent, un excès de drama, que j’ai également ressenti au niveau de l’entreprise de Kôichi. Je n’ai pas saisi comment tout pouvait basculer si facilement, et j’ai eu l’impression d’assister à un rétropédalage, à l’instar de la relation entre Rei et Keito. J’avais autant de mal à les imaginer en couple que Kôichi à la tête d’une si grosse société. D’autant que je me demande à quoi lui ont servi ses cent vingt employés, puisque tout semble reposer uniquement sur ses épaules à lui.

Un autre point qui m’a laissée perplexe, c’est le fait que les quatre protagonistes soient considérés comme les « légendes d’El Liston ». C’est présenté de manière favorable dans le manga, mais je trouve cela réducteur pour les autres. Et même si Keito, Kôichi et Rei ont atteint ou presque des sommets, je ne suis pas certaine que l’on puisse en dire autant de Momiji, qui mène une carrière relativement simple et discrète à côté de la leur, comme cela doit être sûrement être le cas d’autres élèves.

Je suis d’ailleurs un peu déçue que l’on ne voit pas les robes qu’elle affirme avoir conçues pour Keito (et j’aurais bien aimé voir une robe en particulier…), mais j’ai bien aimé le bonus la concernant. Je m’attendais presque à la voir en couple avec Rei, mais tant qu’elle est heureuse, cela me convient, car j’adore son personnage. En revanche, je n’ai toujours pas réussi à me faire à la relation amoureuse entre Keito et Kôichi. Je préférais le lien fort mais platonique qu’ils entretenaient dans les premiers tomes.

Cat Street se conclut donc d’une façon assez logique, mais je suis tout de même un peu déçue. Mon affection pour ce manga aura été en s’intensifiant jusqu’à atteindre son point culminant avec le cinquième tome, avant de retomber un peu avec les suivants. Je recommande cette saga, mais je déplore qu’elle ne soit pas restée à mon goût sur une pente ascendante.

Note : 3.5 / 5

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