Cat Street T.7 – Yoko Kamio

Résumé

Elle a démarré une carrière de comédienne prometteuse;il est accaparé par la gestion de son entreprise informatique… Deux ans après que leurs chemins se sont séparés, Keito et Kôichi se rencontrent par hasard, dans la rue ! Ils retrouvent également Momiji et Rei près du lit d’hôpital du directeur d’El Liston à qui ils doivent tant… Leurs quatre destins s’entrecroisent de nouveau. Pour le meilleur ou pour le pire…?

Avis

Le quatuor se reforme dans ce septième tome de Cat Street. Le directeur d’El Liston étant hospitalisé, la bande d’amis se réunit après plus de deux ans de séparation. Keito a retrouvé la gloire, Rei est footballeur dans un petit club anglais, Momiji vend des accessoires de sa confection dans une boutique de mode et Kôichi est désormais à la tête d’une grande entreprise.

J’avais déjà trouvé le sixième tome en deçà du précédent, et voilà que je suis déçue par le septième. Depuis le début, je louais le côté réaliste de ce manga, dont le scénario avait le mérite de ne pas être attendu, et en même temps d’être toujours amené de manière cohérente, mais j’ai perdu ce sentiment à la lecture de ce tome.

Autant je peux comprendre la maladie du directeur d’El Liston, qui permet au groupe de se reformer, autant j’ai trouvé que d’autres éléments rajoutaient inutilement du drama : l’arrivée d’un nouveau personnage, à un tome de la fin, qui veut – encore – nuire à Keito, mais aussi la secrétaire de Kôichi, qui tente de se dresser entre elle et lui.

D’ailleurs, en ce qui concerne Kôichi, j’ai presque eu l’impression de ne pas retrouver le personnage qu’il était jusqu’à présent. Certes, ils ont tous évolué, mais ils sont en même temps restés les mêmes, d’une certaine façon, alors que lui… Je ne sais pas, mais je ne l’aurais jamais imaginé à la tête d’une si grosse entreprise, avec tellement d’employés qu’il dirige en personne, alors qu’il était plutôt solitaire et misanthrope.

Qui plus est, il m’avait souvent donné l’air de posséder une certaine faculté d’anticipation (sans parler de sa « télépathie » avec Keito), or là, il m’a paru avoir un train de retard sur tout. Je suis d’ailleurs étonnée que, au contraire de Keito qui a toujours été un peu naïve sur les bords, il ne se méfie pas davantage de Yui. Elle m’a déplue à la seconde où elle est apparue (comme un cheveu sur la soupe), et à juste titre, étant donné les dernières pages.

Je trouve également dommage que les personnages ne soient pas restés davantage en contact, à l’exception de Kôichi / Rei et de Keito / Momiji, et surtout qu’ils se retrouvent non pas pour eux-mêmes, en souvenir de leur amitié, mais par rapport à la santé déclinante du directeur.

J’aime beaucoup ce manga, mais j’apprécie moins le tournant qu’il a amorcé dans le tome précédent et qui s’est poursuivi dans celui-ci. Je commence même à appréhender la conclusion. J’espère vraiment qu’elle sera à la hauteur.

Note : 3 / 5

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