Le silence du phare – Jean Pendziwol

Résumé

Elizabeth est au crépuscule de sa vie. Privée de la vue, elle s’est réfugiée dans la musique et les souvenirs. Mais le jour où le journal intime de son père est découvert, elle va se replonger, avec l’aide de Morgan, une jeune femme en pleine révolte, dans son enfance. Une enfance passée en compagnie de sa sœur jumelle sur une minuscule île, terre sauvage et reculée perdue au cœur du Lac Supérieur où son père gardait le phare. Une enfance dont les secrets vont avoir des conséquences autant pour Elizabeth que pour Morgan…

Avis

Le silence du phare est un roman qui raconte les destins croisés d’Elizabeth et de Morgan, une vieille dame qui réside dans une maison de retraite et une adolescente condamnée à repeindre la palissade qu’elle a taguée. Ensemble, elles vont découvrir des secrets sur leur passé.

Il m’a fallu du temps pour rentrer dans ce roman. J’ai trouvé la première partie assez longuette, on comprend qu’un mystère enveloppe les personnages, mais les explications tardent à venir. De même, j’ai trouvé l’intrigue avec Didier assez superflue, d’autant que son impact sur Morgan est moindre.

En revanche, j’ai tout de suite accroché au récit d’Elizabeth, à son enfance au phare et à sa magnifique relation avec Emily. Le lien fusionnel qu’elles entretiennent m’a beaucoup touchée, même si la toute dernière révélation les concernant m’a semblé de trop. C’est passé de crédible à vraiment tarabiscoté à mon goût.

C’est d’ailleurs le seul retournement de situation que je n’avais pas anticipé car, hélas, j’ai senti venir tous les autres à l’avance. Pour le suspens, on repassera, même si cela ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire des deux sœurs Livingstone, sur le fond de laquelle se tisse celle de Morgan. La coïncidence qui lui permet de rencontrer pile la personne qu’il faut pour en savoir plus sur ses origines est un peu grosse, mais bon… Sans cela, il n’y aurait pas de récit.

Le dernier point négatif que je reprocherai à ce livre, c’est l’histoire du bébé de substitution, découvert par un gardien de phare à bord d’un canot avec un cadavre et un petit hochet argenté… Ça fait très Une vie entre deux océans, non ? Difficile de ne pas tiquer lorsqu’on sait qu’il s’agit de mon livre préféré.

Enfin, malgré cette similitude troublante et la lenteur du démarrage, j’ai tout de même bien aimé ce roman, essentiellement grâce aux deux sœurs, Elizabeth et surtout la douce et insaisissable Emily. Une lecture que je recommande !

Note : 4 / 5

Laisser un commentaire

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer