A comme Association T.4 : Le subtil parfum du soufre – Pierre Bottero

Résumé

Lors d’une mission particulièrement éprouvante, Ombe sauve la vie d’un loup-garous. Elle ne l’aurait peut-être pas secouru si elle avait su qu’elle en tomberait amoureuse… Car son corps a beau être incassable, son cœur, lui, ne l’est pas.

Avis

Ombe entre de nouveau en scène dans ce quatrième tome de A comme AssociationLe subtil parfum du souffre. Elle est chargée par ses supérieurs d’enquêter sur un trafic de drogue mené par des garous, mais sa rencontre avec le séduisant Nacelnik va la pousser à reconsidérer ses priorités.

Si j’ai appris à apprécier un peu Jasper dans le tome précédent (et encore plus dans celui-ci), le courant n’est toujours pas passé avec Ombe, sauf peut-être dans les dernières pages. Il faut dire que je ne suis pas fan du tout de l’aspect « je couche d’abord et je pose les questions ensuite » (surtout de la part d’une personne qui juge Jasper en fonction de ses hormones).

Je ne comprends d’ailleurs pas comment Ombe peut être amoureuse de Nacelnik, au-delà de la pure attirance physique. Elle ne lui a pas parlé qu’elle lui tombe déjà dans les bras, et par la suite, il dévoilera tout sauf des qualités (en détruisant les preuves dont elle a besoin pour l’Association, en lui promettant de lancer ses hommes sur la piste du type au taser pour finalement les envoyer à la poursuite de son propre ennemi…)

Type au taser dont, soit dit en passant, on ne sait toujours strictement rien, ce qui a intensifié le sentiment qui m’habitait déjà à la lecture de L’étoffe fragile du monde, à savoir que l’intrigue principale plafonne. En plus de cela, de nombreuses questions viennent se greffer à celles que l’on se pose déjà depuis le début, et pour lesquelles les réponses se font attendre.

En ce qui concerne ce tome en lui-même, le suspens n’est pas vraiment au rendez-vous. Étant donné la conclusion du précédent, on devine facilement comment la bluette avec Nacelnik va se terminer. Néanmoins, j’ai bien aimé les derniers chapitres, Ombe y est moins insupportable, moins méprisante, et Jasper dévoile quant à lui un côté vraiment attachant. Cette fin est d’autant plus troublante (et émouvante) en raison du devenir de l’auteur. Elle a un aspect un peu… prémonitoire très perturbant.

Malgré mon ressenti sur la stagnation de l’intrigue principale, je commence tout de même à apprécier cette saga. J’ai envie de lire la suite et démêler les nombreux mystères qui entourent l’Association, même si quatre tomes me semblent courts pour y parvenir.

Je conclurai cette chronique sur un point qui m’a rendue assez perplexe à la lecture. Quelle personne un tant soit peu logique prend la peine de verrouiller un dossier informatique avec un mot de passe… en laissant ledit dossier bien en évidence sur le bureau, sans même un nom de code qui n’en dévoilerait pas le contenu ?

Note : 3 / 5

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