Mélisende de Jérusalem : La reine maudite – Jean-Louis Fetjaine

Résumé

Au temps des croisades, la Terre sainte a tout d’une terre maudite : Francs, Byzantins, Turcs et Assassins ne cessent de s’y affronter. Personne ne semble en mesure d’arrêter l’empereur Jean Comnène, ni le cruel Zengi, qui menacent l’un comme l’autre de déferler sur les royaumes francs. Pour le contrer, Foulque, le roi de Jérusalem, envisage de pactiser avec les Turcs de Damas. C’est sans compter sur son épouse, la reine Mélisende, qui juge cette alliance indigne de son royaume. Pour parvenir à ses fins, la terrible reine devra s’en remettre à des forces plus puissantes, qu’elle, au risque d’éveiller des créatures depuis longtemps endormies…

Avis

Mélisende de Jérusalem est un roman mi-historique mi-fantastique qui se déroule au temps des croisades. Les guerres font rage, mais la principale menace est d’origine obscure : il s’agit des Djinns, bien décidés à faire tomber les humains auxquels ils vouent une haine farouche.

Merci à Babelio et aux éditions Fleuve pour l’envoi de ce livre, auquel je n’ai malheureusement pas accroché. Le résumé avait pourtant tout pour me plaire, mais il est assez trompeur, car je n’ai pas découvert à l’intérieur du roman ce que je m’attendais à y trouver.

Déjà, la reine Mélisende, qui donne pourtant son nom au titre, n’est pas particulièrement mise en avant. Je dirais même qu’elle l’est moins que la plupart des autres protagonistes. S’il fallait distinguer un personnage principal, ce serait probablement le jeune Martin, et encore…

Quant aux Djinns, je ne suis pas certaine d’avoir réussi à cerner leur rôle, et surtout leur utilité. Ils veulent pousser les humains à s’entretuer, tout en admettant qu’ils sont relativement doués pour cela sans qu’aucune intervention ne soit nécessaire afin de les y inciter ?

Et quid de l’ange ? À quoi sert-elle ? Et la Révélation ? Je m’attendais vraiment à ce que les différentes factions laissent leurs conflits de côté pour faire face à un ennemi commun, mais au final, rien de tel ne se produit, au point que je me demande quel était l’intérêt de mêler des éléments fantastiques au récit.

En fait, je mentirais si je prétendais avoir saisi le sens ce livre. Le prologue m’a bien plu, mais l’histoire m’a perdue dès les pages suivantes, qui m’ont noyée parmi les personnages, les lieux, les batailles… J’ai fini par renoncer à m’y retrouver en espérant que cela me paraîtrait plus clair tôt ou tard, mais à mesure que je progressais dans le roman, je m’embrouillais de plus en plus, et je crois que ma perplexité a atteint son paroxysme avec la conclusion de cette œuvre.

Pour résumé simplement : je n’ai rien compris. Ni ce que l’auteur cherchait à écrire, ni le pourquoi du comment du quoi… Arrivée dans le dernier tiers du livre, je lisais sans même plus tenter de saisir quoi que ce soit, et seule ma répugnance à abandonner une lecture m’a poussée à la terminer.

Le seul point positif que je retiendrai de cet ouvrage, c’est la plume de l’auteur, un style sobre et concis comme je les aime, et peut-être les Assassins, qui m’ont un peu rappelé La croisade secrète, le roman tiré de la licence Assassin’s Creed. Sans doute ce livre présente-t-il aussi un certain intérêt historique, mais n’étant pas familière de cette période, je ne pourrais en attester.

Note : 2 / 5

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