Sherlock, Lupin & moi T.6 : Les ombres de la Seine – Irene Adler

Résumé

Automne 1871. La guerre contre la Prusse est enfin finie, et Irene et sa famille retrouvent avec bonheur leur appartement parisien. Évidemment, c’est aussi l’occasion pour la jeune fille de retrouver ses deux acolytes, Arsène Lupin et Sherlock Holmes. Le trio d’enquêteurs se reforme vite, un nouveau mystère les attend. Le cousin d’Arsène, Fabien d’Andrésy vient de se volatiliser, après, semble-t-il, une sortie dans les bas-fonds parisiens. Essayant de glaner quelques informations dans une taverne mal famée, les trois amis se retrouvent au cœur d’une guerre entre bandes rivales. Les retrouvailles promettent d’être mouvementées !

Avis

Irene est de retour à Paris le sixième tome de la saga jeunesse Sherlock, Lupin & moi. Elle y retrouve évidemment ses deux meilleurs amis, mais pas pour longtemps, car Arsène est très vite porté disparu. C’est le début d’une nouvelle aventure !

J’avais été un peu déçue par les deux tomes précédents, autant à cause de la redondance des enquêtes que de l’intrigue concernant les origines d’Irene qui n’a pas réussi à me séduire, mais Les ombres de la Seine sont parvenues à me donner un regain d’affection pour cette série.

Déjà, j’ai trouvé que le mystère de ce tome s’intégrait bien avec le reste de l’histoire, alors que j’avais plutôt eu le sentiment de suivre deux scénarios parallèles dans Le château de glace, avec d’un côté l’enquête, et de l’autre la mère d’Irene.

J’ai aussi apprécié le fait qu’Horatio se joigne pour de bon au trio, après avoir passé tant de temps à veiller sur eux dans l’ombre. En revanche, j’aurais aimé que Mycroft ait un peu plus d’importance. Sa présence aurait pu apporter un soupçon de fraîcheur et de nouveauté, or il ne fait que de la figuration. Ses interactions avec les autres personnages sont très limitées, et son caractère peu mis en avant.

À l’inverse, je ne déplore pas le petit rôle auquel est réduite la mère biologique d’Irene, puisque, comme souligné plus haut, je n’ai pas été emballée par ce pan-là de la saga, et j’ai été soulagée de voir que l’auteur avait décidé de le laisser de côté, au moins pour ce tome. Cela permet également de ramener les Adler au centre de la vie d’Irene, et de les découvrir sous un autre angle, notamment Geneviève, qui n’avait guère paru attachante jusque-là.

Ce sixième tome offre des moments touchants et plein de complicité, familiale autant qu’amicale, mais il m’a paru dans l’ensemble revêtir un ton beaucoup plus sombre que les romans précédents, et je ne vais certainement pas m’en plaindre ! J’aime quand la littérature jeunesse ne fait pas dans la délicatesse.

L’attitude d’Irène face au Jaseur dans les derniers chapitres m’a un peu désemparée, je ne la trouve pas forcément cohérente, et je ne m’explique pas non plus le retournement de veste d’un personnage, néanmoins la fin (quelle fin !) balaye tout ! Je ne m’attendais pas du tout à ça (ou plutôt si, mais les paroles du Jaseur m’incitaient à penser à quelqu’un d’autre…). Quelle claque, en tout cas !

J’espère que la suite sera à la hauteur du second souffle insufflé par Les ombres de la Seine à la saga. Il n’est pas exempt de défauts, mais c’est probablement l’un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) tomes parus jusqu’ici. J’ai hâte d’enchaîner avec le suivant !

Note : 4.5 / 5

Coup de ♥

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