Marie-Antoinette : La jeunesse d’une reine – Fuyumi Soryo

Résumé

Sa véritable Histoire, pour la première fois en manga ! Marie-Antoinette est l’une des personnalités historiques les plus adaptées en fiction. Sophia Coppola, Chantal Thomas ou Riyoko Ikeda… de nombreux créateurs ont donné naissance à un personnage en adéquation avec leurs idéaux. Cependant, quand Fuyumi Soryo s’attaque au mythe, ce n’est pas pour reproduire une énième icône malmenée par la vision trop partiale de Stephan Zweig, mais pour restituer dans la réalité historique une jeune fille dénuée de tout artifice. Avec la précision qu’on lui connaît déjà sur Cesare et grâce au soutien du Château de Versailles, ce n’est plus un simple manga, mais une plongée virtuelle au cœur de la cour au XVIIIe siècle que l’auteur vous offre. Que vous soyez adepte des fresques historiques, lecteur de manga ou tout simplement curieux de nouveauté, ne passez pas à côté de cette création ! D’autant plus que les Éditions Glénat, co-éditeur dans ce projet, auront la chance de publier ce titre en avant-première de sa sortie japonaise !

Avis

Marie-Antoinette : La jeunesse d’une reine est un manga seinen historique qui relate l’histoire (ou plutôt l’Histoire) de l’Autrichienne devenue dauphine, puis reine de France aux côtés de Louis XVI.

L’immense fan de Cesare que je suis n’a pas résisté à la tentation de se jeter sur cette œuvre également signée Fuyumi Soryo, mais malgré mon admiration pour l’auteur, je dois avouer que, hélas, je suis un peu déçue par ma lecture.

Ce n’est pas mauvais, mais c’est tout de même assez moyen quand on compare ce manga à Cesare. Le choix d’en avoir fait un one-shot, notamment, me surprend beaucoup. Le manga ne traite que d’une infime partie de la vie de Marie-Antoinette (son mariage et les quelques mois qui s’ensuivent), alors qu’il y avait tant à raconter…

Cela m’a laissé exactement le même goût d’inachevé que Louis XIV : Un enfant-roi dans la tourmente, très intéressant et très riche en anecdotes, mais qui relate une période beaucoup trop brève de la vie du monarque, et qui perd de son sens à l’échelle de son existence entière.

Plus je me rapprochais de la fin du manga et plus je me demandais où l’auteur comptait en venir avec son histoire. Certes, elle est bien écrite et les dessins (Fuyumi Soryo oblige) sont d’une beauté à couper le souffle (même si les protagonistes partagent une ressemblance physique assez marquée avec Cesare et Lucrezia), mais l’intrigue ne mène plus ou moins nulle part.

Je suis donc perplexe quant à cette œuvre. Pourquoi cette période de la vie de la dauphine et future reine ? Pourquoi cette fin, qui n’apporte pas vraiment de conclusion ? On pourrait penser qu’il s’agit d’une romance plus que d’un récit historique, puisqu’il se concentre principalement sur le couple royal, mais même si un rapprochement s’établit progressivement entre les deux époux, on est encore loin de l’harmonie mise en scène dans le prologue.

En conclusion… Je ne sais pas vraiment. Je n’ai pas passé un mauvais moment de lecture, et ce manga est visuellement sublime, mais avoir choisi de se limiter à un one-shot réduit considérablement à mes yeux l’intérêt d’un tel projet. Quand on voit la merveille que l’auteur accomplit avec Cesare, on n’aurait pu que souhaiter qu’elle en fasse de même avec Marie-Antoinette !

Note : 3.5 / 5

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