Magi : The labyrinth of magic T.1 – Shinobu Ohtaka

Résumé

Aladin est un jeune garçon étrange qui ne se sépare jamais de sa flûte. Et pour cause, elle abrite Hugo son gigantesque compagnon sans tête. Il rencontre Ali Baba, qui ne rêve que de grandeur et de richesse. Il compte sur les labyrinthes, des ruines mystérieuses débordantes de trésors pour atteindre son but, et… sur la flûte d’Aladin. Arriveront-ils à déjouer les pièges mortels du labyrinthe et à se défaire de la convoitise d’autres personnages bien plus puissants ?

Avis

Magi : The labyrinth of magic est un shonen qui compte près d’une quarantaine de tomes. Celui-ci s’ouvre sur Aladin, un jeune garçon à l’air naïf et innocent, mais à sa manière redoutable, puisqu’il peut toujours compter sur l’aide d’Hugo, l’ami Djinn qu’il transporte dans une flûte, pour le sortir d’une situation épineuse. Cette puissance colossale va rapidement éveiller une certaine convoitise…

J’ai un peu hésité avant de faire l’acquisition de ce titre, étant donné que ce n’est pas du tout mon genre, mais je ne résiste jamais à une bonne promotion (3€ pour les trois premiers tomes), et ai donc fini par me laisser tenter. Qui sait ? On n’est jamais à l’abri d’une agréable surprise.

Ou pas. Ou presque. En l’occurrence, je dirais presque. Je n’ai pas autant apprécié cette découverte que Black Clover le mois dernier, mais ça se laisse lire, malgré un scénario prévisible qui, à bien des égards, m’a évoqué Moi, quand je me réincarne en slime et Mushoku Tensei, à ceci près que le héros semble appartenir à son monde, et non pas s’y être réincarné.

Pour le reste, il ressemble beaucoup aux protagonistes des œuvres susmentionnées. Il possède, comme eux, une apparence vulnérable / enfantine, sous laquelle se cachent d’impressionnantes capacités. Bon, pas les siennes (quoique…), mais celles de son Djinn de compagnie, pour le moment assez mystérieux. Et celles de son turban magique, aussi. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi Aladin ne s’en servait pas plus souvent, en particulier dans les dernières pages où il aurait pu se révéler fort utile.

Il faut dire que le scénario a un déroulé… Comment dire ? Qui n’est pas de ceux que j’apprécie. Trop rapide, trop plein de péripéties, trop de « je révèle mes facultés en mode deus ex machina ». Trop de personnages, également. En lisant le chapitre 1, je m’attendais à ce qu’on suive Aladin et les deux filles dont il fait la connaissance, sauf que non. On les quittera dans la foulée pour passer à complètement autre chose.

L’autre chose en question étant Ali Baba et sa soif d’exploration des Labyrinthes. Je l’ai légèrement préféré à Aladin. Même s’il ne réfléchit pas toujours et ne manque pas de défauts, il connaît son univers et sait comment éviter les ennuis la plupart du temps.

Au-delà de ça, j’ai bien aimé l’ambiance orientale, les références aux contes des Mille et Une Nuits, les Djinns… En revanche, j’ai été moins convaincue par l’humour lubrique, et même l’humour tout court. Aladin et les catastrophes qu’il provoque en raison de sa candeur m’ont vite lassée.

Quant à l’intérieur du Labyrinthe, il ne m’attire pas plus que ça. Autant je peux passer des heures à jouer à Pokémon Donjon Mystère, autant me « livrer » à une telle exploration au format manga, ça ne me séduit pas. Sans doute parce que le lecteur est passif, contrairement au joueur, et que je n’y vois par conséquent pas le même intérêt.

Je vais évidemment lire les deux prochains tomes, puisque je les ai dans ma PAL, après quoi je doute de poursuivre ce manga. Je vais paraphraser ce que j’ai écrit pour Black Clover : ce n’est pas que c’est mauvais, ce n’est juste pas pour moi. Si vous pensez que c’est davantage votre style, ne vous en privez surtout pas.

Note : 3 / 5

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