Résumé
Kokoa, jeune fille timide, arrive de sa campagne pour entrer dans son nouveau lycée. Tous les jours, elle voit un garçon dans le train, Banri. Il est le plus beau et le plus intelligent de l’école. Cependant, il ne vit que pour les études et ne parle à quasiment personne. Kokoa va néanmoins tomber amoureuse de lui. Pas facile dans ces conditions de tenter une approche, elle qui n’est déjà pas très dégourdie. Bizarrement cela ne prendra pas longtemps avant que ce dernier baisse sa garde…
Avis
Un baiser à la vanille est un shojo en six tomes qui débute dans un train. Tous les matins, Kokoa se précipite afin de ne pas manquer celui de 6h30, que prend aussi Banri, alias « le petit prince parfait ». Il est indifférent à toutes les filles qui se pâment devant lui, pourtant Kokoa pourrait bien réussir à éclaircir un peu son aura taciturne.
Cette critique va être courte, parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire sur ce manga. C’est une romance classique, pas désagréable, mais qui cumule les habituels poncifs du genre, sans se démarquer d’une manière ou d’une autre.
Les personnages ne sont ni sympathiques ni détestables, seulement vus et revus : Kokoa la gentille naïve timide qui est la seule à capter l’attention du beau ténébreux hostile au reste du monde (Banri), l’autoproclamé meilleur ami de celui-ci (Kotetsu) qui essaye de les pousser l’un vers l’autre pour sortir le jeune homme de son marasme, l’escouade des copines enthousiastes et encourageantes mécétou… Seule Aki, avec sa maladie et les sentiments qu’elle inspire à Banri, sort un peu du lot.
Je n’ose espérer que la suite se révèle plus originale (si on pouvait juste éviter, pour une fois, le triangle amoureux, ce serait déjà pas mal), mais j’ai l’intégrale de ce manga dans ma PAL, donc je vais aller au bout. Non pas que ça m’effraye ou me rebute, l’histoire n’est pas mauvaise, elle est simplement… dispensable.
Si vous découvrez / avez lu peu de shojo, ça passera. Si vous cherchez quelque chose de novateur, en revanche, c’est vous qui feriez mieux de passer.
Note : 3 / 5
Livre lu dans le cadre de la PAL juvénile
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