Résumé
Il ne reste plus que cinq mois aux élèves de la classe E pour assassiner M. Koro…! Mais, dans la hâte, et un peu trop sûrs d’eux, ils vont provoquer un grave incident. Quelles épreuves M. Koro va-t-il encore leur infliger afin qu’ils deviennent des assassins dignes de ce nom ?!
Avis
La classe E a gagné un allié de poids dans ce onzième tome d’Assassination Classroom. Itona est officiellement devenu leur camarade, et c’est tant mieux, car un nouveau défi de taille les attend. En effet, Asano a découvert un secret qui pourrait bien mener au renvoi de l’un d’entre eux. Il leur lance donc un défi, où son silence est en jeu…
Malgré l’année qui s’est écoulée depuis les dernières chroniques que j’ai rédigées au sujet de ce manga, mon avis n’a pas changé. Assassination Classroom m’inspire toujours les mêmes remarques, qu’elles soient positives ou négatives.
Itona intègre la classe E, et… C’est tout. Comme ses prédécesseurs, il a eu droit à son passage sous le feu des projecteurs, et maintenant, il disparaît dans la masse. C’est au tour de Kimura et d’Isogai d’être mis en avant individuellement.
Pas que ce soit une mauvaise chose, on apprend à connaître petit à petit plus intimement chaque élève de la classe E, mais le schéma est quand même très répétitif. À l’instar de l’intrigue, puisqu’on assiste à un match de baseball 2.0, version épreuve du poteau.
Les protégés de Koro (qui est d’ailleurs inutile et même presque inexistant dans ce tome) doivent (encore) affronter la classe A et redoubler d’ingéniosité pour contrer un Asano qui ne recule devant rien afin de s’assurer la victoire.
… Mouais. J’aurais préféré qu’il mette autant d’ardeur à découvrir le secret de la classe E, comme il semblait déterminé à le faire précédemment. C’aurait été un rebondissement bienvenu en lieu et place du réchauffé auquel on assiste.
Ça reste sympathique à lire, il y a comme de coutume des passages très drôles, et c’est toujours un plaisir de retrouver Koro, ses élèves et leur entourage, mais je crois que cet opus est, à l’exception du 8, le plus vide que j’aie lu jusqu’ici.
La personnalité des Asano, on l’avait déjà cernée, la rivalité entre la classe A et la classe E, elle a été bien assez exploitée, le chapitre avec les noms de code, il est plus confus qu’amusant…
Seule la fin apporte une touche de nouveauté. On découvre un Koro sévère et implacable (peut-être un peu trop, d’ailleurs, au regard d’un contexte dont il est indéniablement l’instigateur), et surtout, si l’on avait l’habitude de voir les élèves tirer parti des bénéfices de leur formation d’assassin dans leur quotidien, c’est la première fois qu’ils mettent leurs compétences au service d’une cause qui n’a rien à voir avec eux, leur mission ou leur gué-guerre contre la classe A.
Je reste pour l’heure fidèle à la moyenne des notes que j’ai accordées jusque-là, mais je risque de me montrer un peu plus sévère à l’avenir, car ce tome n’a fait que me conforter dans mon sentiment général à l’égard du manga. Assassination Classroom, ce n’est pas déplaisant, mais on ne va pas se mentir, c’est aussi 90% de remplissage pour 10% d’avancée de l’intrigue.
Note : 3.5 / 5
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