Kilari T.14 – An Nakahara

Résumé

Je suis Kilari Tsukishima, j’ai 14 ans et je suis une idole ! Je suis parvenue jusqu’à la troisième étape de l’audition pour devenir la représentante de « Princesse Tiara  » ! Cette fois, je dois me travestir en garçon pour escorter une fille… Mais je ne sais pas comment faire battre le cœur des jeunes filles, moi !

Avis

L’ultime épreuve qui permettra de désigner la nouvelle égérie de Princesse Tiara a commencé, mais Kilari peine à rivaliser avec le charme et la galanterie de Ren… Parviendra-t-elle à inverser la tendance à temps et à faire sa déclaration à Hiroto ?

C’est avec ce quatorzième tome que s’achève l’histoire de Kilari, et quelle tristesse, quelle douleur de les quitter, les Ships, Na-san et elle ! … Non, je blague, ça fait au moins douze volumes que j’attends ce moment.

Et attendu, il l’a été, dans tous les sens du terme ! L’auteur essaye bien de créer un rebondissement de dernière minute, mais comme il survient à… Quoi ? Trente-quarante pages de la fin ? Il n’a strictement aucun impact. Je disais dans ma précédente chronique que je trouvais, malgré mes critiques incisives, Kilari et Hiroto mignons ensemble, or ce n’est même plus le cas.

Pour un final, il n’y a aucun passage vraiment fort, vraiment poignant, vraiment marquant. Pire, la mangaka s’enfonce irrémédiablement dans la spirale ô combien pathétique du recyclage. Le parc d’attraction privatisé, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

Et non contente de ça, elle nous rajoute une quatrième épreuve au concours de Princesse Tiara (oui, la société ne savait pas quoi faire de son budget, visiblement), pour un résultat plus superficiel que jamais, avec des « fans » qui retournent leur veste en un battement de cils. Si, parfois, c’est mérité, faire un esclandre pour un compliment mal tourné, en revanche, ça me dépasse…

Rin et Ren s’en tirent trop facilement à mon goût (un euphémisme pour ne pas dire qu’ils s’en tirent plus que bien, en dépit de toutes leurs manipulations et mensonges), en plus d’être absous par l’indulgence imméritée (et excessive) de Kilari.

Enfin, tous les personnages insignifiants et interchangeables de ces quatorze tomes ont eu droit à leur caméo dans les dernières pages. Trop aimable de la part de l’auteur de leur avoir offert cet ultime hommage au lieu d’un vrai développement et d’un minimum de profondeur.

À la décharge de ce manga, je ne suis pas le public cible. Il est clairement destiné à des enfants, et je suis quasi-certaine que si je l’avais découvert naguère, je l’aurais davantage apprécié. Voilà pourquoi je ne crains pas de le recommander aux moins de dix ans.

Au-delà, cependant, je le déconseille vivement. Si vous voulez une histoire similaire dans ses thèmes et péripéties, mais beaucoup plus mature, je vous invite à vous tourner plutôt (vous le sentez venir, après que je l’ai mentionné tant et tant de fois) vers Garusu no Kamen. Il n’a malheureusement pas (encore ?) été traduit en français, mais ses adaptations en anime se trouvent facilement en français ou en vost.

Note : 2.5 / 5

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