Kilari T.11 – An Nakahara

Résumé

Kilari Tsukishima est une jeune collégienne très gourmande et naïve âgée de 14 ans. Un jour, elle rencontre Seiji qui est un célèbre chanteur appartenant au groupe SHIPS. C’est ainsi qu’elle en tomba follement amoureuse. Mais comment va-t-elle faire pour se rapprocher de lui ? Elle va essayer de devenir une grande artiste par tous les moyens. Et c’est là, le commencement d’une aventure longue et périlleuse. Heureusement qu’elle a son petit chat Na-san pour l’aider dans les différentes épreuves qui l’attendent !

Avis

Hayami s’est joué de Kilari et lui a tendu un piège qui la place dans une fâcheuse position. Elle s’efforce de poursuivre sa carrière malgré les fans qui ont entrepris de la persécuter, mais lorsque la situation porte également atteinte à la notoriété des Ships, sa détermination s’étiole de plus en plus.

Eh bien, le moins que je puisse dire, c’est que Kilari ne cesse de m’étonner ! Après un début pourtant calamiteux, porté par les sempiternelles interventions gaguesques des animaux, ce tome se révèle de loin le plus intéressant du manga.

Et pour cause, puisqu’il prend un ton plus sérieux. Plus sombre, aussi, quoique toujours dans les limites d’un shojo niais pour enfants (mais autant dire qu’il s’agit une bouffée d’air frais bienvenue après tant de chapitres édulcorés !).

Kilari perd (enfin) en naïveté, bien que trop tard. Le mal est fait, et elle en est consciente. À cause des stratagèmes d’Hayami, elle se retrouve en une des magazines, qui la prétendent au cœur d’un triangle amoureux entre lui, l’idole montante, et Hiroto.

Les problèmes s’enchaînent, du harcèlement à la mise au ban, et si Kilari tente d’abord de faire face, envers et contre tout, elle est rapidement submergée par l’hostilité ambiante, et surtout par ses conséquences, dont son entourage paye aussi le prix.

Bien sûr, je ne me berce pas d’illusions, je sais que tout va s’arranger, pour la jeune fille comme pour les Ships, mais il est bon de la voir vraiment douter, vraiment vaciller, et se confronter à de plus grandes difficultés que son incapacité à faire réchauffer une préparation pour gâteau au micro-ondes.

Dommage qu’il ait fallu attendre une dizaine de tomes pour avoir quelque chose d’un tant soit peu consistant à se mettre sous la dent, mais bon… Mieux vaut tard que jamais, je suppose.

Note : 3.5 / 5

Laisser un commentaire

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer