Kilari T.10 – An Nakahara

Résumé

Kilari Tsukishima est une jeune collégienne très gourmande et naïve âgée de 14 ans. Un jour, elle rencontre Seiji qui est un célèbre chanteur appartenant au groupe SHIPS. C’est ainsi qu’elle en tomba follement amoureuse. Mais comment va-t-elle faire pour se rapprocher de lui ? Elle va essayer de devenir une grande artiste par tous les moyens. Et c’est là, le commencement d’une aventure longue et périlleuse. Heureusement qu’elle a son petit chat Na-san pour l’aider dans les différentes épreuves qui l’attendent !

Avis

Un nouvel élève fait son entrée dans la classe des célébrités de Kilari. Au contraire de leurs camarades qui ne manquent pas une occasion de se moquer de lui, la jeune fille l’accueille avec sympathie, une sympathie qu’il lui rend… un peu trop.

Je n’en reviens pas d’écrire ces mots, mais ce dixième tome m’a paru… pas si mauvais. Au regard des neuf précédents, en tout cas. Et j’en suis d’autant plus surprise qu’il est (encore) question d’amour forcé.

Car oui, après Hiroto, c’est de nouveau au tour de Kilari d’avoir un prétendant envahissant, animé de mauvaises intentions cachées. En somme, un énième personnage qui ne se distingue guère des autres empêcheurs de tourner rond.

Qu’est-ce qui fait que j’ai plus apprécié ce volume que les autres, alors ? Déjà, le retour de Seiji, inexistant ou presque depuis un moment. Je le trouve toujours sous-exploité (et les protagonistes eux-mêmes, à commencer par Hiroto, semblent avoir oublié que Kilari est censée être amoureuse de lui), mais on en revient un peu à la dynamique d’origine, centrée sur la relation entre les Ships et la demoiselle.

Les sentiments d’Hiroto sont également mis en avant, tourmenté comme il l’est par la jalousie qui le ronge à l’égard d’Hayami. On sent approcher la fin du manga (ouf !), avec l’amourette principale qui se décante petit à petit, après avoir longuement stagné.

Voilà pour les points positifs. Ce n’est pas grand-chose, mais toujours plus que je n’en ai concédé à cette œuvre depuis… Pfiou, au moins une demi-douzaine de chroniques !

Ne vous faites pas d’illusions, à côté de ça, Kilari reste Kilari, c’est-à-dire un shojo dans lequel il ne faut chercher ni profondeur ni logique. L’héroïne est toujours aussi gourde, à se faire avoir comme une idiote par tout le monde. On pourrait penser qu’avec toutes les crasses qu’elle a déjà subies, elle se montrerait un peu plus méfiante, mais le verbe « penser » ne fait justement pas partie de son vocabulaire.

Je crois aussi l’avoir déjà relevé, mais comment peut-elle manquer d’argent en permanence ? Parce qu’elle dépense tout en nourriture alors qu’elle bénéficie de crêpes gratuites ? Ou parce qu’on oublie que ses concerts, ses publicités, ses albums, ses tournages doivent lui rapporter ? Elle n’a pas non plus droit à des avantages en nature (vêtements, accessoires…), pour en être réduite à piocher dans le stock de son propre magasin ?

M’enfin, ce n’est qu’un détail parmi tous ceux qui font que ce manga ne voit pas plus loin que le bout de sa couverture, et demeure médiocre malgré mes attentes sempiternellement revues à la baisse, au point d’en arriver à trouver un tome presque passable. Allez, on enchaîne !

Note : 3 / 5

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