Kilari T.9 – An Nakahara

Résumé

Je suis Kilari Tsukishima, j’ai 14 ans et je suis une idole ! Je me suis rendu compte que j’étais amoureuse d’Hiroto, un des membres du duo d’idoles, les SHIPS ! J’aimerais bien un jour lui avouer mes sentiments, mais pour l’instant je dois concentrer toute mon énergie sur mon nouveau projet !

Avis

Maintenant que les soucis d’Hiroto sont résolus, Kilari peut se recentrer sur sa carrière d’idole, et surtout sur le nouveau défi qu’elle doit relever : lancer sa propre collection de vêtements ! Mme Kumoi, sa manager, est là pour superviser.

Sa manager « fraîchement débarquée de l’anime », devrais-je préciser. J’avais déjà souligné cet aspect crossover dans une précédente chronique, et il m’agace toujours autant. M’enfin, il faut voir le côté positif : les personnages sont tellement creux que ceux qui proviennent d’ailleurs ne pèchent pas plus que les originaux par leur manque de développement.

Que dire de l’intrigue en elle-même ? Elle n’est pas aussi pathétique que le mini-arc d’Hiroto qui a monopolisé les deux derniers tomes, ce qui est presque une qualité en soi, même si (j’aurais bien écrit « malheureusement », sauf que ça impliquerait que j’attends encore quelque chose du manga, ce qui n’est pas le cas) ça ne va pas chercher bien loin. Pour changer.

L’auteur nous ressort le scénario bateau qu’elle répète en boucle depuis le début : la carrière de Kilari doit franchir un nouveau cap, la jeune quich… pardon, fille, s’efforce de réussir malgré les difficultés et les coups bas portés par de viles individus, et bien sûr, elle triomphe, parce que c’est l’héroïne d’un shojo pour enfants, et une héroïne de shojo pour enfants, ça triomphe toujours.

L’apparition éclair de Fubuki m’amène à déplorer (encore) qu’elle ne soit pas plus mise en avant, étant donné qu’il s’agit de la seule pour qui j’éprouve un minimum d’estime, mais bon… On ne peut pas recycler pour la centième fois les gags autour de Na-san et approfondir une relation qui aurait pu se révéler moins inintéressante que le reste.

Je vais donc m’efforcer de puiser du réconfort là où je suis susceptible d’en trouver, c’est-à-dire dans le fait que je vais entamer les tomes à deux chiffres… La fin est proche, ouf !

Note : 2.5 / 5

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