Kilari T.4 – An Nakahara

Résumé

Une nouvelle idole fait son apparition ! Fubuki, au caractère impossible et diabolique, ne cesse de s’acharner sur notre héroïne afin de lui causer les pires soucis. Son but est simple : devenir plus célèbre, plus aimée et plus adulée que sa rivale ! Kilari se voit donc obligée de participer à un match visant à départager les deux chanteuses. Mais en plein milieu du duel, Kilari est perturbée par les nouvelles émotions qu’elle ressent vis à vis de Hiroto. Serait-ce de l’amour ?

Avis

Le téléfilm de Kilari et Hiroto rencontre un franc succès dans ce quatrième tome, mais la jeune fille n’est pas au bout de ses peines. Après Érina, c’est une nouvelle rivale qui se dresse en travers de son chemin, une mannequin sur le point de se reconvertir en idole.

Un tome dans la lignée des précédents. Le scénario tient sur un timbre poste, en plus de n’offrir que très peu de continuité, puisque les différents évènements, sitôt passés, n’ont aucun impact sur le présent. Érina, Arashi… Ils ont mobilisé l’un à la suite de l’autre l’attention pendant quelques chapitres, puis pfiou. Plus rien.

Cette fois, c’est Fubuki qui fait son apparition, et le récit tournera autour du défi qu’elle lance à Kilari : un concours destiné à prouver laquelle d’entre elles est la favorite du public. Elle se distingue d’Érina dans ce qu’elle est une rivale honnête, malgré un caractère hautain et prétentieux, mais c’est à peu près là toute sa profondeur et son développement.

À l’instar de l’intrigue, pourquoi faire davantage quand on peut se contenter du minimum syndical ? Et cette remarque s’applique tout particulièrement à Seiji qui, comme je le soulignais dans ma précédente chronique, tient de plus en plus de la plante verte que du prétendant potentiel pour Kilari.

Il est tellement fade, tellement insipide, tellement pathétique, même, en comparaison d’Hiroto, qu’il est encore difficile de voir un triangle amoureux, or comme je n’ai pas manqué de le répéter, c’était le seul aspect de l’œuvre qui, dans un premier temps, trouvait grâce à mes yeux.

Kilari est médiocre. Très médiocre. Je vais redire ce que j’ai déjà dit, parce qu’il est difficile de se renouveler (surtout avec un manga qui ne le fait pas lui-même), mais je pense qu’à moins d’être le public cible (ou de l’avoir été et de garder à l’égard de ce shojo une affection nostalgique), il n’y a malheureusement pas grand-chose à en tirer. Un peu de divertissement, et encore…

Note : 2.5 / 5

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