Let’s get married ! T.3 – Izumi Miyazono

Résumé

La relation entre Asuka et Ryû évolue pour prendre un tournant plus intime. Côté professionnel aussi ! Alors que la jeune femme se voit offrir une promotion à la banque, elle revoit une ancienne connaissance, Kamiya, qui semble partager son idéal familial. De son côté, le présentateur accepte une nouvelle émission hebdomadaire… faisant ainsi ressurgir dans sa vie un fantôme de son passé en la personne de Yûko, la femme avec qui il entretenait une relation adultère. Entre quiproquos et réconciliations, le couple n’en finit pas de se découvrir !

Avis

Yûko réapparaît brusquement dans ce troisième tome de Let’s get married ! et dans la vie de Ryû. Ce dernier fait face à ce retour du mieux qu’il peut, tandis qu’Asuka apprend qu’elle va être transférée à un nouveau poste, auquel elle doit se préparer.

Un tome dans la lignée des précédents, sympathique mais toujours confus par moments, et surtout sans grande originalité, avec Ryû qui voit ressurgir son amour passé, et Asuka qui, de son côté, se rapproche inconsciemment d’un homme intéressé qui partage sa vision de l’hyménée.

Autant j’ai apprécié qu’on en apprenne davantage sur les raisons qui pousse la jeune femme à souhaiter devenir épouse et mère au foyer, autant les discours conjugaux sont de plus en plus lassants et redondants. Certes, c’est le thème du manga, mais au bout de trois tomes, on a bien compris les positions de chacun sur la question, ainsi que le message subliminal en arrière-plan : mariage ou pas mariage, c’est la personne avec qui l’on est qui fait toute la différence.

Le problème, c’est que les personnages, à l’exception d’Asuka qui commence à ouvrir les yeux, ne semblent pas (encore) vouloir l’admettre, et au regard des six tomes qu’il reste pour clôturer la série, j’ai peur qu’on continue à tourner en rond à coups de « Je t’aime et je veux me marier » et de « Je t’aime, mais je ne veux pas me marier ».

C’est dommage qu’on ne puisse pas profiter de l’alchimie entre Asuka et Ryû sans que le sujet revienne sur le tapis toutes les trois pages, y compris à travers des interviews (que l’on pourrait qualifier de trop heureux hasard, d’ailleurs).

Je suis tout de même ravie que la mangaka continue à exploiter le cadre professionnel des protagonistes. Après un deuxième tome centré sur la carrière de Ryû, c’est cette fois celle d’Asuka qui est mise en avant, ainsi que le dur labeur qu’elle n’hésite pas à fournir pour se montrer à la hauteur de sa tâche.

Mon avis est donc partagé. J’aime bien Ryû et Asuka, ainsi que le couple qu’ils forment et le fait de les suivre dans leur travail, néanmoins je trouve que l’histoire piétine. J’ai longuement hésité entre une note de trois et de trois et demi pour ce volume, mais l’ayant lu fatiguée et sans cesse dérangée par des voisins aussi discrets qu’un troupeau de mammouths avinés, ce qui a dû jouer sur mon ressenti et ma patience, j’ai décidé de me montrer indulgente. Le prochain n’aura pas cette chance, alors j’espère qu’il se révèlera un peu plus convaincant.

Note : 3.5 / 5