Bitter Virgin T.1 – Kei Kusunoki

Résumé

Véritable tombeur, Daisuke Suwa est un lycéen sans histoire qui passe son temps à séduire les filles de son entourage. Il n’éprouve donc aucun intérêt pour Hinako Aikawa, une jeune fille calme et réservée, terrifiée à l’idée du moindre contact avec la gent masculine. Les sentiments de Daisuke vont finalement changer quand il entendra par accident la confession de Hinako dans une chapelle abandonnée…

Avis

Bitter Virgin est un seinen en quatre tomes qui commence avec Daisuke, un lycéen populaire, notamment auprès de la gent féminine. Seule Hinako garde ses distances avec lui, et de manière générale avec tous les garçons, par qui elle semble terrifiée. Une attitude qui dissimule un effroyable secret…

Attirée par le fait qu’il s’agisse d’une courte série, je me suis plongée dans ce manga sans trop d’attentes, et cette découverte m’a convaincue. Le sujet (âmes sensibles s’abstenir) est pertinent, et son traitement, du point de vue d’un protagoniste masculin, sort de l’ordinaire (ou en tout cas de ce que j’ai pu lire en roman).

Ce premier tome de Bitter Virgin pèche cependant par son ton, que j’ai trouvé par moments trop léger à la vue des thèmes abordés, et l’attitude d’Hinako vis-à-vis de Daisuke m’a paru évoluer un peu trop vite, même si la jeune fille tend à expliquer son affection pour lui parce qu’il a affirmé ne pas s’intéresser physiquement à elle.

J’ai aussi eu du mal avec ce dernier au début, je le trouvais assez tête à claques, mais j’ai fini par m’attacher à lui à mesure que son tempérament protecteur à l’égard d’Hinako se dévoile. Même quand il est sur le point de se montrer odieux envers elle, j’arrive à le comprendre, dépassé comme il l’est par un secret aussi lourd que celui qu’il se retrouve amené à porter.

Quant aux deux filles qui gravitent autour de lui, j’ai d’abord eu quelques difficultés à saisir qui elles étaient, et si Kazuki se révèle de plus en plus haïssable au fil des pages, j’ai en revanche apprécié la douce et sympathique Yuzu, que j’espère voir davantage par la suite, si possible se rapprocher d’Hinako.

En somme, c’est un bon premier tome, bien loin des clichés shojo où l’héroïne déteste tous les garçons parce que l’un d’eux lui a tiré les cheveux quand elle avait six ans. Cette terreur est justifiée par les évènements tragiques qui ont marqué la pauvre Hinako, et mon seul souhait pour le reste du manga est qu’ils soient narrés avec une rigueur plus adéquate.

Note : 4 / 5

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