We never learn T.1 – Taishi Tsutsui

Résumé

Nariyuki est un élève de terminale aussi brillant que pauvre qui rêve d’obtenir une bourse pour poursuivre ses études dans l’université de son choix. La chance lui sourit lorsque le proviseur propose de la lui accorder… mais à une condition ! Devenir le tuteur des deux génies du lycée, Rizu et Fumino. La tâche aurait dû être des plus faciles, mais les belles demoiselles lui réservent une surprise de taille !

Avis

We never learn est un manga shonen dans lequel Nariyuki, un élève travailleur qui convoite une bourse d’étude afin d’intégrer une université prestigieuse, doit pour l’obtenir devenir le tuteur des deux génies de son lycée. Génies géniales dans une discipline, mais calamiteuses dans celle qu’il doit leur enseigner.

Le courant n’est pas du tout passé entre ce manga et moi. Avec ses airs de shojo bien plus que de shonen, je pensais pourtant l’apprécier, car je me considère comme plutôt bon public dans le genre, mais je me suis ennuyée ferme.

L’histoire commençait bien, avec un petit côté Assassination Classroom, mais ça se gâte très vite, dès qu’on découvre ce que sera le fil rouge de l’intrigue. Ogata et Furuhashi, respectivement génie des sciences et génie des matières littéraires, veulent toutes deux étudier… Eh bien, l’inverse.

Le problème ? Ogata est incapable de disserter autrement qu’en utilisant des chiffres, et Furuhashi répond à des calculs par des mots. Autant dire qu’un élève de CP ferait mieux qu’elles. À la limite, le fait qu’Otaga ait du mal à interpréter un texte, à déchiffrer les émotions d’un personnage ou d’autrui, d’accord, c’est crédible, mais pour le reste, non. Elles ne peuvent pas être à la fois aussi géniales et aussi nulles, je n’y crois pas une seconde.

Surtout que, pour des personnes déterminées à étudier ces matières en particulier, elles ne semblent pas beaucoup y mettre du leur, sans quoi elles obtiendraient plus de 2 à de simples tests. C’est trop facile, le « On veut faire ça, on en a marre qu’on nous dicte notre avenir sous prétexte qu’on est des génies, et on ne laissera personne nous détourner de notre objectif… sauf qu’on n’y arrive pas. »

Et ce pauvre Nariyuki est donc amené à devoir les épauler tant bien que mal, parce que son propre avenir est en jeu. Car oui, dans ce manga, si vous êtes géniale dans une matière, tant pis si vous êtes une calamité dans toutes les autres, vous avez droit à tous les privilèges. Tandis que si vous êtes bosseur et que vous obtenez de bons résultats réguliers, mais jamais le sommet, vous êtes de corvée.

Et ça vaut également pour la natation, puisque pas assez de deux génies, Nariyuki se retrouve rapidement avec une future sportive de haut niveau sur les bras. Tant qu’à avoir un lycéen à exploiter, autant l’exploiter jusqu’au bout, je suppose.

N’ayant pas du tout réussi à adhérer à cette ligne scénaristique, je ne pouvais par conséquent pas accrocher à ce manga. Même durant les passages qui se veulent un peu plus poignants, un peu plus profonds, je suis restée en dehors.

Je ne lirai pas la suite, je n’ai vraiment pas été séduite, mais si ce thème ne vous rebute pas, et si vous ne craignez pas de lire un manga qui a l’air, dès son premier tome, de tourner un peu en rond, vous pouvez vous laisser tenter. Moi, je passe mon chemin.

Note : 2 / 5

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