Résumé
La société des hommes n’est pas celle que l’on croit. Sans le savoir, elle abrite une population de vampires qui côtoient les humains tout en dissimulant leur vraie nature. C’est ainsi que Tsukasa, étudiante à la vie tranquille, va en faire l’âpre découverte. Sauvée de justesse par un homme nommé Anzai, elle comprend que ce dernier n’est autre qu’un membre d’une brigade spéciale, chargée de neutraliser les vampires ayant franchi l’interdit : boire du sang humain. Au contact de la moindre goutte, ces créatures deviennent des monstres incontrôlables, animées par une rage folle… que le jeune Anzai, être hybride, a de plus en plus de mal à maîtriser. Une irrésistible attirance naît entre Tsukasa et Anzai, dont la soif de sang ne cesse de s’accroître en sa présence… Vampire et humain, prédateur et proie…
Avis
Les différents protagonistes suivent leur chemin dans ce neuvième tome de Devil’s Line. Anzai est sur le point de retourner à Onlo pour en apprendre davantage sur son passé, tandis que les manifestations anti-vampires se font toujours plus nombreuses et plus virulentes. Le danger est partout, et nul n’est à l’abri.
Ce tome est, une fois de plus, une réussite. Il répond à beaucoup de questions laissées en suspens dans le précédent, notamment sur le devenir de certains personnages, à commencer par 11 et Makimura, qui sont au cœur de l’intrigue et livrent quelques passages touchants.
Jill n’est pas en reste non plus. Apres avoir longtemps été négligée, elle est enfin mise en avant dans une scène poignante, au cours de laquelle elle dévoile ses peurs, ses doutes et (en partie) ses sentiments à Kiwazaki. On comprend également, à travers leur échange, les raisons qui font qu’elle a été si en retrait jusqu’à présent.
Hans est lui aussi de retour après avoir disparu brusquement à la suite de l’assaut orchestré sur le QG du CCC, mais je suis un peu déçue de ne pas le revoir avec Tsukasa. J’aime beaucoup le duo qu’ils forment, et j’aurais aimé retrouvé la dynamique qu’ils avaient au début du manga, en l’absence d’Anzai.
D’ailleurs, c’est à peine si Tsukasa apparaît en l’espace de deux cents pages, mais bon, il fallait bien laisser la place aux autres. Je pourrais dire que le point négatif de ce tome est de faire pleuvoir des couples à outrance et de s’appesantir sur les relations amoureuses des différents protagonistes, mais en même temps, ils sont tous tellement mignons que je n’arrive pas vraiment à m’en plaindre…
Enfin, même si certaines pans d’intrigues ont été résolus, d’autres demeurent toujours aussi mystérieux, en particulier les motivations (et le comportement) de Kikuhara, mais aussi du CCC (ou plutôt de ceux qui en tirent les ficelles). J’avoue me perdre un peu à ce niveau-là…
Devil’s Line reste néanmoins un excellent manga, si excellent que je commence à éprouver de la tristesse à l’idée de l’avoir bientôt terminé. Plus que quatre tomes, que je vais m’efforcer de savourer au maximum. Je n’ai pas envie de quitter Hans, Anzai, Tsukasa, Ishimaru… Je les aime tous tellement !
Note : 4.5 / 5
Coup de ♥
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