Résumé
À la frontière de l’Orient et de l’Occident se trouve le prospère royaume de Parse tenu d’une main de fer par le redoutable roi Andragoras. Avec sa frêle carrure et son maniement approximatif des armes, difficile pour le jeune prince Arslân de revendiquer son statut d’héritier du trône. Alors âgé de 14 ans, il va prendre part à sa première bataille afin de repousser l’envahisseur dans la plaine d’Atropathènes. Un jour marqué du sceau de l’infamie qui fera basculer à jamais son destin et celui du royaume de Parse.
Avis
The Heroic Legend of Arslân est un manga shonen qui met en scène le protagoniste éponyme, un jeune prince pas très robuste mais assez sage, amené à prendre part à sa première bataille sous les ordres de son père, le roi Andragoras. Rien ne se passe comme prévu, mais heureusement, Arslân peut compter sur un allié fidèle…
Ce manga m’a laissée perplexe dans un premier temps. En fait, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’intrigue, à cause des nombreux personnages aux noms peu familiers et aux termes complexes qui les accompagnent (marzbâhn, êrhan…).
Les évènements s’enchaînent de surcroît très vite, puisqu’on commence l’histoire avec un Arslân de onze ans entraîné dans une cavalcade saugrenue dans les rues de la capitale parse, avant de poursuivre avec une ellipse de trois ans et un Arslân propulsé dans les rangs de sa première bataille.
Bataille qui est elle aussi assez confuse, en tout cas pour moi. J’ai toujours eu du mal avec les scènes de ce genre dans les mangas, que ce soit pour reconnaître les personnages sous leur armure ou les situer dans l’espace, or celle-ci est très longue et s’étend sur plusieurs dizaines de pages. Autant dire que j’avais hâte de la voir s’achever enfin.
La suite est beaucoup plus intéressante. J’aime assez les personnages d’Arslân et de Daryûn, mais j’ai tout simplement adoré Narsus et l’inexplicable passion qu’il voue à son « art ». Son côté stratège me plaît également, et j’espère que la suite se concentrera davantage sur la tactique et sur la politique que sur le champ de bataille.
À bien des égards, notamment en raison des thèmes qu’elle aborde et de la façon dont ils sont traités, cette histoire me fait penser à Farsala, une trilogie que j’ai lue récemment et qui prend elle aussi place dans un univers fictif qui n’est pas sans évoquer la Perse (ou en tout cas l’Orient). J’ai beaucoup aimé cette saga, et j’espère apprécier Arslân tout autant.
Note : 3.5 / 5
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