Le dernier rêve de Cléopâtre – Christian Jacq

Résumé

Être reine à dix-huit ans, vouloir réformer son pays, se voir condamnée à l’exil par son frère et mourir désespérée loin de son royaume : tel devait être le destin de Cléopâtre. Un destin qu’elle n’accepte pas. Mais comment reconquérir Alexandrie dans un Orient mis à feu et à sang par les luttes romaines ? En s’alliant au grand César, le conquérant des conquérants… Uni par un amour fou, le couple le plus puissant du monde va tenter de réaliser le rêve de Cléopâtre : ressusciter l’empire des pharaons.

Avis

Le dernier rêve de Cléopâtre est un roman historique signé Christian Jacq. Il couvre la vie de la célèbre reine d’Égypte de sa fuite d’Alexandrie à son triomphe qui la propulse à la tête du pays, grâce à l’aide de son amant César.

Énorme déception que ce livre ! Je ne comprends pas ce que l’auteur a cherché à faire, car j’ai eu l’impression de lire un patchwork de différents genres. Je suis très friande d’œuvres historiques et je me réjouissais à l’idée découvrir la vie romancée de Cléopâtre, mais, gros mais, les faits se mélangent à des passages qui auraient eu davantage leur place dans de la littérature fantastique, et à dialogues dignes du jeu d’acteur de Petits secrets entre voisins…

Il y avait pourtant une volonté sincère de reconstitution, car si j’en crois les recherches que j’ai effectuées en parallèle de ma lecture, le roman suit le parcours de Cléopâtre tel qu’il se serait déroulé, pourtant la magie, les miracles et les interventions divines nuisent à sa crédibilité.

De même, à cause de cela et de la platitude de la narration, je n’ai quasiment pas perçu la grandeur et le charisme légendaires de Cléopâtre. César s’en tire un peu mieux, bien qu’il reste lui aussi très éloigné de l’image majestueuse que je me fais du célèbre empereur romain.

Je suis donc vraiment déçue par ce livre. J’ai appris des choses, mais j’aurais souhaité plus de réalisme, afin de ne pas douter de leur véracité, et surtout plus de profondeur dans le récit, au lieu d’une narration concise à l’excès et de dialogues tous plus superficiels les uns que les autres.

Note : 2 / 5