Un baiser à la vanille T.2 – Rina Yagami

Résumé

Banri Shinonome est le plus beau garçon de la terre, mais tellement solitaire que personne ne l’approche. Le jour où elle l’a vu sourire, Kokoa est tombée instantanément amoureuse. Le jour où elle l’a vu sourire, Kokoa est tombée instantanément amoureuse. Voyant la sincérité de ses sentiments, il commence petit à petit à ouvrir son cœur. Un jour, il lui demande même de sortir avec lui ! Mais il semblerait qu’un secret se cache derrière cela !? C’est alors que Yotsuya et les autres, les camarades de Banri, s’immiscent dans l’histoire et s’amusent à perturber Kokoa !

Avis

Kokoa a avoué ses sentiments à Banri dans ce deuxième tome d’Un baiser à la vanille, mais consciente qu’elle est sur le point de se faire repousser, elle rétropédale en affirmant l’apprécier uniquement en tant qu’ami. Le jeune homme n’a pas le temps de réagir : il reçoit un appel concernant l’état de santé de sa belle-mère et se précipite à l’hôpital.

Le début était prometteur. Malgré les signes, je n’avais pas vu venir « ce » triangle amoureux-là, et j’ai songé que, contre toute attente, ce n’était pas si mal, qu’il offrait peut-être au manga un moyen de tirer un peu son épingle du jeu.

Et puis c’est parti en quenouille… La fausse relation, déjà, ce n’est pas un thème que j’apprécie, mais quand en plus les sept plus ou moins beaux gosses ont débarqué (oui, sept d’un coup, sur lesquels six ne servent strictement à rien), j’ai compris que ce n’était vraiment pas la peine de me bercer d’illusions.

Et bien sûr, le septième, c’est le rival de Banri, qui se met en tête de lui piquer sa copine, « parce que ». Enfin non, il a une raison, mais tellement stupide et superficielle qu’on en retiendra le seul vrai motif : c’est un shojo, et dans les shojos, ce « rebondissement » est presque incontournable.

Le point positif, c’est que Kokoa dévoile enfin une once de caractère, elle se montre moins passive, moins docile, mais c’est trop léger pour remonter le niveau de ce tome. Ses amies sont presque inexistantes, et Kotetsu… C’est sans doute le seul personnage que j’apprécie sincèrement, nonobstant quoi il est également négligeable.

Quant au passé de Banri… Sortez les violons et les mouchoirs, je crois que la mangaka veut nous émouvoir, mais ça sent tellement le pathos forcé que ça m’a laissée de marbre.

J’écrivais dans ma précédente chronique que poursuivre cette œuvre ne serait pas un pensum, qu’elle n’était ni bonne ni mauvaise, juste vue et revue, mais je me fourvoyais. En l’espace de quelques chapitres, Un baiser à la vanille a enchaîné tout ce qui tend à m’agacer dans un shojo. Comme le dirait si bien Guenièvre, on n’est pas sortis du sable !

Note : 2 / 5

Livre lu dans le cadre de la PAL juvénile

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