Larmes T.1 – Lauren Kate

Résumé

« Ne pleure jamais, jamais plus. » A 9 ans, Eureka a promis à sa mère de ne plus jamais pleurer. Aujourd’hui, Eureka a 17 ans et n’a pas versé une seule larme depuis ce jour. Même aux funérailles de sa mère, morte dans un étrange accident. Quelques mois plus tard, la jeune fille rencontre Ander, un mystérieux jeune homme aux yeux turquoise. Il lui apprend qu’elle est en danger. Eureka se sent perde : peut-elle faire confiance à ce garçon qui semble tout connaître delle alors qu’elle ignore tout de lui ? Grâce au livre écrit dans une langue inconnue que sa mère lui a laissé, Eureka va comprendre qu’elle est l’héritière d’un extraordinaire et terrifiant pouvoir…

Avis

Ne plus jamais verser de Larmes, c’est ce que Diana a exigé d’Eureka lorsqu’elle était enfant, sans que celle-ci sache pourquoi. Et maintenant que sa mère a été tragiquement engloutie par une vague scélérate, elle risque de ne jamais le découvrir. Ou peut-être que si ? Quel est le véritable héritage d’Eureka ? Un héritage qui, visiblement, pourrait lui coûter la vie… et plus encore.

Il va falloir qu’on parle sérieusement des prénoms dans les romans. Parce qu’au-delà des assemblages de syllabes aléatoires qu’on retrouve souvent en fantasy, il y a Eureka. Eureka, que j’ai été incapable de me projeter autrement qu’en mi-vieux savant dénudé, mi-goéland déplumé…

Et si cette première impression n’a guère été flatteuse pour elle, la suite n’a hélas rien arrangé. C’était prometteur, pourtant. Au début, j’ai été assez sensible à ses tourments, l’incompréhension de son entourage, ses visites désastreuses chez les psychiatres…

Le problème, c’est que je m’attendais à me plonger dans un livre fantastique, moi. Oh, c’en est un, mais vous ne risquez pas de frôler l’indigestion de surnaturel. Imaginez un brownie dans lequel vous auriez trois noix de pécan qui se battent en duel, ça vous donnera une vague idée de ce que Larmes vous réserve.

On s’enlise dans le quotidien d’Eureka, avec l’école, ses amis, sa famille recomposée, l’équipe de cross-country… Et quand l’intrigue pourrait avancer, elle ne le fait pas, parce que mademoiselle ne se pose jamais les bonnes questions, pas plus qu’elle n’essaye d’établir des liens de causes à effets entre des éléments pourtant évidents, pas que pour le lecteur, mais pour tout individu doté a minima d’un QI à deux chiffres.

À côté de ça, on a des descriptions, des détails et des digressions à n’en plus finir, jusqu’à l’histoire des arbres, des habitations, des… On s’en fout, bon sang ! On veut du sang, de la sueur et surtout, surtout, des LARMES, parce qu’on comprend vite qu’il n’y a que ça qui nous tirera un peu de cette fange inintéressante.

Et brouillonne, de surcroît. C’est sans transition, souvent au milieu d’un passage autrement plus important, que l’auteur semble perdre de vue son propre fil et décide de se lancer dans une anecdote aussi pertinente que l’utilisation d’une tondeuse à gazon dans la cuisson des pâtes.

Quant aux personnages, ils ne dépassent jamais le stade du cliché. Eureka est l’Élue sombre et torturée, Ander le beau mec sorti de nulle part prêt à se battre contre le monde entier jusqu’à en mourir pour la protéger, Cat l’amie exubérante, Brooks le copain d’enfance qui complète l’inévitable triangle amoureux…

Seule Mme Blavatsky aurait pu sortir du lot, mais là encore, c’est tellement mal écrit et mal amené ! Elle a dialogué une fois et demie avec Eureka que celle-ci la considère déjà comme une mère de substitution et une personne chère à son cœur. Euh… Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? D’autant que, pour le peu qu’elle apparaît, la voyante n’inspire pas spécialement un profond attachement.

Et oserai-je parler du livre ? Non, pas de Larmes, mais de celui qui en est au centre. Le Book of Love. Ou comment passer d’un élément un tant soit peu intrigant au désespoir le plus profond. Car oui, devant un titre comme ça, j’ai compris que ce récit n’allait irrémédiablement pas voler haut.

En ce qui concerne la suite, que j’ai évidemment dans ma PAL, j’aime mieux ne pas chercher à deviner ce qu’elle nous réserve, ni nourrir le fol espoir qu’elle se révèle moins assommante maintenant que toutes les pièces du puzzle se sont (enfin) imbriquées. Je le découvrirai bien assez tôt.

Note : 1.5 / 5

Livre lu dans le cadre de la PAL initiale

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