Kilari T.6 – An Nakahara

Résumé

Kilari Tsukishima est une jeune collégienne très gourmande et naïve âgée de 14 ans. Un jour, elle rencontre Seiji qui est un célèbre chanteur appartenant au groupe SHIPS. C’est ainsi qu’elle en tomba follement amoureuse. Mais comment va-t-elle faire pour se rapprocher de lui ? Elle va essayer de devenir une grande artiste par tous les moyens. Et c’est là, le commencement d’une aventure longue et périlleuse. Heureusement qu’elle a son petit chat Na-san pour l’aider dans les différentes épreuves qui l’attendent !

Avis

La dernière manche de la compétition opposant Kilari à Fubuki est sur le point de commencer, mais la jeune fille n’a toujours pas réussi à écrire les paroles de sa chanson. Ses amis se mobilisent pour l’encourager, en particulier Hiroto, qui n’a pas conscience du trouble dans lequel il la plonge.

Je ne vais pas encore répéter combien ce manga vole bas, tant dans son scénario que dans ses enjeux et ses personnages, mais plutôt m’attarder sur le message qu’il véhicule, histoire de changer un peu (quoique je l’ai vaguement déjà abordé, lui aussi).

Kilari, c’est une adolescente devenue idole pour les mauvaises raisons (se rapprocher du garçon dont elle est tombée amoureuse au premier regard), avant de prendre conscience de sa responsabilité et de son engagement vis-à-vis de ses fans, et d’embrasser pleinement son statut.

Là-dedans, il y a du positif. J’aime l’idée que Kilari soit appréciée pour son naturel, sa spontanéité, pour ses erreurs, aussi, et respecté pour son travail acharné et sa ténacité.

Le problème étant ce qui s’intercale au milieu : son incompétence chronique. Sous couvert d’humour, la mangaka n’a pas assez dosé son personnage. Kilari qui apprend à coudre en deux semaines ? Kilari qui se retrouve à boucler sa chanson (et je ne parle même pas du fait de la mémoriser et de la répéter) dans l’heure précédant sa montée sur scène ?

Et je dis Kilari, mais que serait-elle sans les Ships et Na-san pour abattre 80% du travail qu’elle a à accomplir, réparer ses bourdes, combler ses lacunes et lui sauver systématiquement la mise d’une manière ou d’une autre ?

Je mentirais en prétendant qu’elle m’est antipathique, mais pour autant, je n’arrive pas à vouloir qu’elle réussisse. À chaque fois, elle s’en sort alors qu’elle n’a ni les capacités ni la rigueur adéquates. Elle est motivée et dynamique, certes, mais à un moment, ça ne fait pas tout, pas plus que le « Quand on veut, on peut ».

Ses victoires ne sont pas crédibles, voilà ce que je reprocherai à ce tome (et aux précédents). Un meilleur équilibre entre sa bêtise chronique, ses sidekicks qui savent tout faire et cette manie d’attribuer ses réussites à sa bonne volonté rendrait peut-être (je dis bien peut-être) le manga un peu moins affligeant.

Et par pitié, je n’en peux plus des chats ! Il en sort de partout, et comme ne manque pas de le souligner Hiroto, ils ne mobilisent non plus des cases, mais des pages entières ! C’est limite si on ne les voit pas davantage que Kilari (pas que ça me dérange particulièrement, néanmoins l’œuvre porte quand même son nom…).

Note : 2.5 / 5

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