Kilari T.3 – An Nakahara

Résumé

Je suis Kilari Tsukishima, j’ai 14 ans et je suis une idole ! Cette fois, je suis sur le tournage d’un film romantique. Avec les mauvais tours d’Arashi, ça a été la panique, mais finalement, c’est Hiroto qui a été choisi pour jouer avec moi. J’ai une scène de baiser avec lui et cela me rend très nerveuse ! Je ne sais si je saurai m’en tirer.

Avis

Kilari a été embauchée pour tenir le premier rôle d’un film, et son partenaire n’est nul autre que Hiroto. La jeune fille, qui n’a jamais eu de petit ami, peine à jouer le sentiment amoureux, d’autant qu’elle angoisse à la perspective de la scène de baiser censée clore le tournage. Réussira-t-elle à satisfaire les exigences du réalisateur ?

Quand j’ai vu le sommaire, j’ai grincé les dents à l’idée que tout juste un tiers du livre serait consacré à la trame principale, et le reste a des bonus / histoires annexes, un élément récurrent dans les mangas, mais qui a tendance à m’agacer lorsqu’il prend trop de place (et là, difficile de faire pire en terme de proportion).

Néanmoins, comme je l’avais écrit précédemment, même s’il y a un petit fil conducteur, on ne peut pas vraiment parler d’intrigue dans Kilari, plutôt de situations qui s’enchaînent. Aussi, l’épisode de la crêperie et du défi d’Érina ne se distingue pas particulièrement du reste.

En ce qui concerne Na-san, j’avais également dit que j’aurais presque préféré voir le shojo se centrer sur lui, donc là encore, pas de grands changements à déplorer, vu qu’il volait déjà sans cesse la vedette à Kilari.

On pourrait par conséquent en conclure que les bonus sont aussi pertinents que l’histoire, mais c’est tout le contraire. Elle est si moyenne que c’est elle qui n’est pas plus intéressante ni prenante que ses annexes.

Elle progresse tout de même un petit peu, avec le tournage du film, mais ce contexte a renforcé mon impression de lire un sous Garusu no Kamen pour moins de dix ans. Quant au triangle amoureux, que je considérais jusqu’ici comme le seul élément à me plaire un tant soit peu, il me déçoit de plus en plus.

Seiji est beaucoup trop en retrait, et tout semble l’écarter au bénéfice d’Hiroto, ce qui ramène au choix « évident » qui tend à m’exaspérer dans ce cas de figure. J’aurais sincèrement apprécié un réel dilemme, tant pour Kilari que pour le lecteur, et pas que l’un des deux Ships se démarque dès le troisième tome.

Heureusement, l’insupportable Arashi est cette fois moins présent, aussi ce volume n’est-il pas aussi lourd que son prédécesseur, mais les défauts restent sensiblement les mêmes. Je rappellerai toutefois que, à la décharge du manga, je ne suis pas le public visé. Pour de jeunes enfants, ça doit aisément passer.

Note : 2.5 / 5

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