Kilari T.2 – An Nakahara

Résumé

Je m’appelle Kilari. Je suis tombée amoureuse au premier regard de Seiji, du groupe SHIPS. C’est pour cela que j’ai décidé de me lancer dans le monde du spectacle ! Comme j’ai de plus en plus de travail, je me suis inscrite dans une école spéciale pour les artistes où vont aussi Seiji et Hiroto. Malheureusement quelqu’un me joue de mauvais tours ! Et j’aimerais bien savoir qui !

Avis

La carrière d’idole de Kilari a démarré sur les chapeaux de roues, et sa célébrité continue de croître dans ce deuxième tome, au point de devoir la transférer dans une classe spéciale pour enfants stars, où elle retrouve Érina, son auto-proclamée rivale… et de nouveaux ennuis.

Vous vous souvenez de ce que j’ai écrit dans ma chronique du tome 1 au sujet du triangle amoureux ? Que c’était le seul point qui me plaisait à peu près, parce que l’héroïne n’était pour une fois pas aux prises avec le choix évident et le semeur de pagaille destiné à rallonger l’intrigue ?

Eh bien, c’est désormais le cas, non pas au sein du triangle, mais du rectangle que forment Kilari, les Ships et le nouveau venu, Arashi, un ami d’enfance de la jeune fille, bien décidé à l’épouser coûte que coûte (oui, oui, rien que ça).

Et c’est looouuurd ! Je ne suis même pas certaine d’avoir compris pourquoi il cherche à mettre un terme à la carrière de Kilari alors qu’il a visiblement lui aussi une petite notoriété. Il est absolument détestable, à multiplier les crasses qui feraient passer Érina pour une amie adorable et bienveillante.

C’est dommage, parce que la dynamique sentimentale de Kilari et des Ships est toujours aussi bonne (les dernières pages remontent d’ailleurs un peu le niveau), mais déjà que je n’accrochais pas spécialement au manga dans sa globalité, l’arrivée d’Arashi n’a rien arrangé.

En particulier le scénario, qui… Non, en fait, il n’y a pas vraiment de scénario. On passe d’une situation d’idole à une autre, sans trop de logique ni de cohérence. Kilari change d’école en un battement de cils, et… Ses parents ? Absolument inexistants. Sachant qu’on parle d’une collégienne de quatorze ans, ils devraient tout de même avoir un peu voix au chapitre, non ? Eh bien, apparemment pas.

Je vais répéter ce que j’ai écrit précédemment : on est clairement sur un shojo à destination d’un très jeune public, mais quand même, ça ne vole pas haut du tout. Je me suis montrée indulgente avec le premier tome parce qu’il était nunuche sans que tout soit pour autant à jeter, or celui-ci est juste pesant. J’ai peur pour la suite…

Note : 2 / 5

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