Private Prince T.2 – Maki Enjoji

Résumé

Dans le ryokan familial, Miyako cohabite avec son altesse royale le prince Wilfred venu étudier au Japon. Kidnappée par Will pour des vacances imprévues, puis courtisée par l’héritier d’un duché, Miyako pourra-t-elle poursuivre sa paisible vie d’étudiante !? La suite des aventures torrides de l’intello super sexy et du prince royalement dépravé.

Avis

Après un bref voyage à L.A. où Miyako participe à une réception en tant que cavalière de Will, les deux rentrent au Japon, où une mauvaise surprise se prépare pour le jeune homme dans ce second tome de Private Prince. En effet, son cousin et rival a lui aussi décidé d’intégrer l’université.

Le premier tome était décevant, mais pouvait passer. Celui-ci est juste décevant. Mais toujours addictif. Je ne peux qu’admirer la capacité de Maki Enjoji à nous embarquer dans des histoires plus que discutables et pleines de défauts, mais qui à aucun moment ne nous donne envie de les lâcher, bien au contraire.

Les pages se tournent à vitesse grand V, et pourtant, il n’y a quasiment rien que j’aie apprécié dans cette suite. J’aurais à la limite pu sourire de la référence à Pretty Woman si je n’avais pas été habitée tout du long par l’idée que Miyako se livre elle-même à une certaine forme de prostitution.

Will lui offre une jolie robe sur Rodeo Drive avec (essentiellement) en tête de la lui retirer, quitte à la forcer (au point de la forcer), et elle cède parce que… Parce que ? (Il est beau et il assure au lit ?) Pas parce qu’elle est amoureuse de lui, en tout cas, puisqu’elle prétend et surtout ne semble pas éprouver ce genre de sentiments (dans un premier temps, du moins).

Je ne vois toujours aucune alchimie entre eux, pas une once. J’aurais nettement préféré une romance avec Roberto, ou même avec le cuisinier, mais non, on reste focalisé sur Will, qui a aussi peu d’attraits que de qualités, si ce n’est son beau minois.

Et comme si ça ne suffisait pas, un nouveau rival fait son apparition en la personne de son ducal cousin, encore plus détestable que l’ex de Miyako. On n’aurait pas plutôt pu avoir droit à la visite de la maison de la princesse Ritsuko ? Vu que c’est par intérêt pour elle que l’héroïne se prosti… est plus ou moins prête à tout ?

Heureusement, elle donne teeellement de sa personne que ses « efforts » finissent par être récompensés dans les dernières pages, ce qui va lui permettre de se (re)mettre enfin au travail.

Le problème, c’est qu’il reste trois tomes. Et comme la boucle des recherches universitaires de Miyako est plus ou moins bouclée dans celui-ci, je crains que les suivants ne tournent qu’autour de cette romance sans âme, voire moralement dérangeante à pas mal d’égards.

Malgré tout, je ne peux pas prétendre que ça a été un mauvais moment de lecture. Comme dit plus haut, la mangaka sait accrocher son lectorat, et c’est ce qui justifie le fait que je lui accorde plus que la moyenne, en dépit de cette critique très négative. Je ne serai peut-être pas aussi indulgente la prochaine fois…

Note : 3 / 5

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