Virtus : Le sang des gladiateurs T.1 – Hideo Shinanogawa / Gibbon

Résumé

An 185 de l’ère chrétienne. L’empereur Commode, cruel et sanguinaire, entraîne Rome à sa ruine. Peu pressé de gouverner, il préfère combattre dans l’arène. Pour Marcia, concubine du tyran, Rome a perdu ce qui faisait le fondement de sa grandeur : la “virtus”, la force d’âme, la droiture. Désespérée, elle sollicite l’aide d’une sorcière, qui fait venir par magie à Rome des hommes capables de rappeler cette valeur fondamentale au tyran. Le sort choisit un groupe de prisonniers japonais de l’ère moderne. Précipités sur les sables de l’arène, ils vont découvrir la cruauté du destin des gladiateurs : brutalité des entraînements, férocité des combats, brimades quotidiennes au ludus… Les intrigues politiques et la corruption de la capitale impériale parviendront-elles à briser l’esprit de ces hommes ?

Avis

Virtus : Le sang des gladiateurs est un manga seinen qui nous transporte dans le Colisée de la Rome antique, sous l’œil sanguinaire de l’empereur Commode. Marcia, sa concubine, est décidée à rendre à l’empire romain sa gloire d’antan, mais a besoin pour cela d’un homme possédant la Virtus, homme qu’elle découvre grâce à ses pouvoirs de sibylle dans une prison japonaise du XXIème siècle.

Je termine ce premier tome assez déçue. L’Histoire semble pour le moment un prétexte à l’histoire que le mangaka veut raconter. Le reste n’est que combats, combats et encore combats, et même pas des combats de gladiateurs, non ! C’est un champion du monde de judo qui affronte un plus ou moins boxeur.

Parce que oui, après un véritable carnage, seuls deux personnages se font face, pendant que les autres se posent en arrière plan et se lancent dans une carrière de commentateurs sportifs. Si vous aimez le judo, vous allez être servis, parce que le manga encense cette discipline, mais pour l’aspect historique… Eh bien, j’espère qu’il sera mieux exploité dans les tomes suivants.

Quant à l’histoire avec un petit h, je ne suis pas plus convaincue pour le moment. Marcia, la sibylle, se met en quête de l’homme qui pourra renverser Commode et rendre sa « virtus » à Rome, mais elle téléporte plusieurs dizaines de prisonniers en même temps que lui en plein milieu du Colisée, sans leur expliquer pourquoi, sans leur expliquer comment, et s’ensuit une débandade logique due à leur incompréhension. Ça l’aurait tuée de ne pas les jeter littéralement dans l’arène ? Et surtout, pourquoi les avoir TOUS emmenés ?

Les dessins non plus ne m’ont pas séduite. Ils sont très crus, très violents, et les personnages… Disons que certains d’entre eux sont si peu réalistes qu’ils feraient passer des culturistes pour des gringalets. Même Arnold Schwarzenegger au sommet de son art et de sa forme n’avait pas une telle morphologie.

J’ai le deuxième tome dans ma PAL, je verrai ce que ça donne, et surtout si l’Histoire prend une place plus importante, mais si le manga continue ainsi, je ne poursuivrai pas cette lecture.

Note : 2.5 / 5

2 commentaires sur “Virtus : Le sang des gladiateurs T.1 – Hideo Shinanogawa / Gibbon

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