Résumé
Lors d’un festival d’été, la jolie Yukino et son petit ami déambulent au milieu des échoppes quand soudain, l’ambiance lui rappelle sa rencontre avec son premier amour, trois ans auparavant, au même endroit. Yukino ne supporte pas l’injustice et ne peut s’empêcher de se mettre en danger. Un jour, un bel et énigmatique étranger aux yeux bleus, nommé Ryuu vient à sa rescousse et lui susurre à l’oreille « Tu seras mienne ». Yukino ne le sait pas encore mais elle vient de tomber amoureuse pour la première fois…
Avis
Dans ce premier tome de Kiss Hug, Yukino se remémore son étrange rencontre avec Ryû, survenue trois ans plus tôt. Elle croise par un soir de festival ce mystérieux métis aux beaux yeux bleus, qui a tout de suite le coup de foudre pour elle. Il réapparaît peu après dans sa vie, et la bouleverse complètement.
Ayant été déçue par la majeure partie des derniers shojos que j’ai lus, je n’en avais plus ouvert depuis plusieurs semaines, mais j’ai fini par y revenir avec cette intégrale en trois volumes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ne sont pas les retrouvailles tant espérées…
C’aurait pu être un scénario bateau, c’aurait pu être sympa sans plus, c’aurait pu être juste passable… Mais non, c’est mauvais. Tout du long, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander dans quoi j’avais (encore) mis le nez.
On a donc Yukino qui, en pleine nuit, isolée de ses amies et après avoir manqué d’être agressée, fait la connaissance de Ryû. Et par « faire connaissance », j’entends qu’il l’aide à se tirer du pétrin avant de se jeter lui-même sur elle et de décréter qu’il veut qu’elle lui appartienne. Que c’est roooooomantique ! (Non.)
Il lui promet qu’ils se reverront très vite, et effectivement, ça ne manque pas, puisque dans la foulée, il débarque dans son lycée en tant qu’élève. Oui, un élève qui a sauté dix classes, obtenu un Master et dirige une entreprise (si, si, je vous jure !), mais quand même un élève. Que c’est crédiiiiiiiible ! (Non plus.)
Et bien sûr, il est fou d’amour pour Yukino, qui le repousse parce que… Elle ne le connaît pas ? Il est zarbi et flippant ? Il la harcèle ? Non, rien de tout ça. Elle le repousse « parce que ». « Parce que » signifiant ici qu’elle-même ne le sait pas, d’autant qu’elle meurt d’envie qu’il l’embrasse, tout en le frappant systématiquement dès qu’il s’y essaye. Que c’est miiiiiiignon ! (Toujours pas.)
Et à côté de ça, on a sa mère et son frère qui accueillent Ryû à bras ouverts dans la famille / boutique / jusque dans la chambre de Yukino… Bref, y a absolument RIEN de malsain / gênant / dérangeant dans cette histoire. Du tout.
L’humour ne prend pas (enfin, ce qui ressemble à des tentatives d’humour), les illustrations sont douteuses (heureusement que la mangaka nous répète sans cesse que Ryû est beau, parce qu’avec la tête à faire peur qu’elle lui dessine à chaque apparition, ce n’est pas visuellement qu’on l’aurait remarqué)… En somme, rien ne va dans ce shojo.
Une chance qu’il ne s’agisse que d’une trilogie. Il sera vite fini, et encore plus vite oublié.
Note : 1.5 / 5
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