The Heroic Legend of Arslân T.6 – Yoshiki Tanaka / Hiromu Arakawa

Résumé

Le chaos règne au sein du royaume de Parse alors que les forces lusitaniennes se déchirent pour le contrôle du trône. C’est désormais du côté de la frontière orientale que les regards se tournent. La citadelle de Peshawar, l’un des derniers bastions des troupes parses, doit faire face à l’assaut croisé de l’armée du royaume voisin de Sindôra. Le Marzbâhn Kishwahd devra faire montre de tout son talent pour protéger la flamme vacillante de la liberté.

Avis

Arslân et sa suite, de nouveau au complet, atteignent enfin la forteresse de Peshawar, où ils sont aussitôt confrontés à une menace autre que les Lusitaniens. En effet, les deux frères rivaux de Sindôra ont décidé, chacun dans leur coin, de profiter du chaos qui secoue la Parse pour attaquer le territoire, et ainsi prouver qu’ils sont plus dignes que l’autre de porter la couronne.

À l’instar du tome précédent, je suis partagée. On a des avancées majeures, avec l’identité du Masque d’Argent qui est officiellement révélée au grand jour (encore que, peut-on parler de révélation quand il s’agissait de plus en plus d’un secret de polichinelle ?), ainsi qu’une remise en question de la légitimité d’Arslân, mais à côté de ça, l’intrigue stagne toujours autant.

Pire, elle se répète. Je n’ai pas DU TOUT eu une impression de déjà-vu quand Narsus et Alfrîd se retrouvent (encore) face au Masque d’Argent, et réussissent (encore) à s’échapper de justesse grâce à une ruse du fin stratège. Heureusement, leur adversaire commence à apprendre de ses erreurs (spoiler : non).

Outre le fait qu’il semble posséder la capacité Téléport d’un Pokémon, puisqu’il a une propension à apparaître n’importe où n’importe quand, y compris dans des endroits censés être sécurisés, le Masque d’Argent continue d’atermoyer au lieu d’achever directement ses ennemis (ce qui, évidemment, leur offre l’opportunité de s’en sortir). On frôle le running gag, là…

Et la transition est toute trouvée vers l’élément qui me divise le plus : l’humour. La situation de Narsus, à laquelle vient se greffer les regards noirs d’Elam, est à mourir de rire, je le concède. Néanmoins, cette dimension comique prend une place de plus en plus (c’est-à-dire trop) importante quand, en parallèle, les enjeux et la tension dramatique croissent également. Le contraste entre les deux confine à l’incongruité.

L’histoire reste plaisante, et mon affection pour ce manga ne faiblit pas, cependant force est d’admettre qu’il s’obstine depuis le cinquième tome à pécher par un manque d’équilibre entre sérieux et humour, mais aussi entre progression de l’intrigue et tendance à tourner en rond. Une petite pause dans cette lecture, le temps de me procurer les volumes suivants, m’aidera sans doute à mieux les apprécier le moment venu.

Note : 3.5 / 5

Livre lu dans le cadre de la PAL fantastique

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