Résumé
Deux adolescents prêts à tout pour faire entendre leur cause… Lorsque ses parents sont chassés de leurs terres sur ordre de Ramsès II, Kamosé décide de réparer cette injustice et part pour Thèbes, la capitale égyptienne, afin d’y consulter les registres. Là-bas, il rencontre Nofret, dont il tombe fou amoureux, et trouve en elle une alliée pour défendre sa cause… Les obstacles sont nombreux, mais Kamosé et Nofret sont prêts à tout pour récupérer leurs terres, même si pour cela, ils doivent affronter Pharaon…
Avis
Alors que la fête de La fiancée du Nil approche, les parents de Kamosé sont victimes d’une injustice. Un soldat de Pharaon fait irruption pour prendre possession de leurs terres, mais le jeune homme, bien déterminé à rétablir l’ordre, se rend à Thèbes pour consulter le cadastre. Le souci ? Seule une poignée d’élus peut pénétrer dans le temple couvert où il se situe.
Le dernier rêve de Cléopâtre ne m’a pas laissé un bon souvenir, essentiellement à cause de la plume insipide de Christian Jacq, mais j’ai trouvé ce défaut moins insupportable dans La fiancée du Nil. C’est une œuvre jeunesse, donc moins ambitieuse, et l’écriture simpliste (dans le mauvais sens du terme) ne ternit cette fois pas la grandeur et le charisme de personnages aussi illustres que César et Cléopâtre.
Le protagoniste est un héros fictif, Kamosé, un adolescent robuste soucieux de rendre justice à ses parents. Il est très impulsif, ce qui lui attire souvent des ennuis, et a une vision très désabusée du monde, qu’il considère comme arbitraire du fait de la spoliation de sa famille.
Le problème, c’est que ça ne prend pas. Kamosé a de la chance, beaucoup de chance, trop pour pouvoir critiquer avec autant d’aigreur le monde qui l’entoure. Certes, il n’atteint pas son objectif tout de suite, mais à peine à Thèbes, il trouve le moyen de se faire embaucher par un artisan.
Il gravit les échelons grâce à son talent (parce qu’il est trèèès talentueux et apprend à maîtriser en un claquement de doigts des techniques complexes), qui est toujours reconnu à sa juste valeur, voire davantage. Il ne se heurte à aucun obstacle, si ce n’est à l’interdiction de pénétrer dans le temple couvert.
Il tombe amoureux au premier regard de la plus belle jeune fille qui soit, et qui, ô miracle, partage aussi ses sentiments en un battement de cils. Il est vrai que, pendant ce temps, ses parents souffrent toujours, mais difficile de crier au monde injuste quand on voit toutes les opportunités qui lui tombent du ciel.
Même l’Ancien, que l’on prétend sévère au possible et qui rebute tout le monde, ressemble davantage à un vieux bougon qu’à un maître impitoyable. M’enfin, comme dans Le dernier rêve de Cléopâtre, l’auteur tend à justifier son intrigue par la volonté divine.
Le héros est un Gary-Sue en puissance parce que les dieux l’ont voulu ainsi, et s’il surmonte facilement les « épreuves » en travers de sa route, c’est aussi parce que tel est leur souhait. Un peu léger à mon goût. Comme la romance. Comme les enjeux de l’histoire, qui se règlent très vite dans les dernières pages. Et tout est bien qui finit bien.
Ce livre plaira sûrement au jeune public auquel il est destiné, pourvu qu’il soit amateur d’Égypte antique, mais ça n’en fait pas le plus fameux pour autant.
Note : 3 / 5
Oh je ne savais pas qu’il avait écrit pour les jeunes, ça m’intéresse !
Tu sais à partir de quel âge il est conseillé ? (ou combien de pages il y a peut-être pour que je sache si ça pourrait convenir pour mes élèves ><)
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180 pages, avec une police assez grosse et de grandes interlignes. Je crois qu’il est recommandé à partir de 12 ans, mais je dirais qu’il peut être lu vers 10 ans, il est assez simple.
Néanmoins, ce n’est pas le meilleur roman qui soit sur l’Égypte. Je me souviens en avoir lu un quand j’étais petite dont je garde un bon souvenir, mais pas moyen de me rappeler le titre >.< Et tous mes livres sont malheureusement dans des cartons depuis mon déménagement.
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Donc dans tous les cas plutôt pour des plus grands que les miens qui ne sont qu’en CE ^^
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Je viens de regarder sur Internet, ils disent dès 9 ans, mais effectivement, c’est peut-être un peu juste pour des CE. S’ils s’intéressent vraiment à l’Égypte, à la limite…
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Non, ç’aurait été plus moi que eux lol
Mais je garde sous le coude pour des collègues si jamais ^-^
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Merci !
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Pas de quoi 🙂
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