La cité des brumes oubliées – Sachiko Kashiwaba

Résumé

Partie seule dans un lieu reculé pour les vacances, Lina se perd dans un épais brouillard. Lorsque la brume se dissipe enfin, la jeune fille découvre au cœur de celle-ci un village incongru… peuplé de personnages mystérieux et hauts en couleur. Coincée dans la pension d’une vieille mégère à la tête bien trop grosse, Lina va alors devoir travailler dans des boutiques plus extravagantes les unes que les autres pour regagner sa liberté au cours d’un voyage d’apprentissage rythmé par des rencontres inoubliables.

Avis

Lina est une fillette envoyée par son père passer l’été dans La cité des brumes oubliées. Sur place, elle s’attend à être recueillie par un ami, mais son étrange parapluie clown la conduit à l’entrée de la pension Picotto, où elle est reçue par une vieille dame austère, qui lui apprend que pour rester, elle doit travailler…

Je n’ai pas spécialement apprécié Le voyage de Chihiro lorsque je l’ai vu, l’adaptation de Hayao Miyazaki inspirée par ce livre, mais j’étais tout de même curieuse de découvrir le matériau d’origine. Les deux œuvres ont cependant très peu à voir l’une avec l’autre.

Je dirais que le livre est plus doux, plus enfantin et plus bienveillant que le film d’animation, et même s’il oscille lui aussi entre onirisme et merveilleux, le roman garde tout de même une dimension plus proche de la réalité.

Quant à l’histoire en elle-même, elle est agréable, et… C’est tout. C’est un petit conte initiatique court et gentillet, destiné avant tout aux enfants, et dont il n’y a pas grand-chose d’autre à dire.

Comme pour le premier tome de Kiki la petite sorcière, j’ai été un peu déçue par l’absence de fil conducteur dans l’intrigue. On suit Lina dans sa découverte de l’Avenue Extravagante, on fait la connaissance de personnages sympathiques (mention spéciale à Cornichon, j’adore ce perroquet !), mais c’est sensiblement tout ce qu’il se passe dans ce livre.

À lire si vous aimez les histoires tranquilles, enfantines, un peu magiques, et davantage portées sur la contemplation que sur les péripéties, ou à faire découvrir à un tout jeune public qui s’émerveillera sûrement de cet univers. Pour ma part, je ne regrette pas cette lecture, mais je l’ai trouvée un peu trop plate pour qu’elle me laisse un souvenir impérissable.

Note : 3 / 5